Encadrement pour le développement : la Banque mondiale mise sur la lecture

Un nouveau rapport sur la pauvreté des apprentissages présenté jeudi, 17 octobre 2019 en son siège à Yaoundé.

Samuel M., âgé de 10 ans est élève en classe du CMI dans une école publique de Yaoundé. Mais il a des problèmes pour lire. Cette situation ne facilite pas la réalisation de ses devoirs à l’école comme à la maison. Son cas n’est pas isolé. « Ils sont une dizaine qui éprouvent des difficultés à lire correctement un texte en français. Et cela se ressent dans leur rendu. Ceci s’explique par le fait qu’ils n’ont pas eu une base solide dès la maternelle et les parents n’ont fourni aucun effort pour y remédier », explique sa maîtresse. Cette situation que d’aucuns négligent est un problème préoccupant pour la Banque mondiale. Dans le cadre du « End Poverty Day » qui se célèbre tous les 17 octobre, cette institution a présenté hier un nouveau rapport sur la pauvreté des apprentissages. Dans cette nouvelle étude qu’elle a réalisée avec le concours de l’UNESCO, il ressort que la part des enfants de 10 ans incapables de lire et de comprendre un texte adapté a atteint environ 52% dans les pays en développement.

Dans le même ordre d’idées, il est indiqué qu’aujourd’hui en Afrique subsaharienne, 86% des enfants ayant cette tranche d’âge ne savent également ni lire ni comprendre un texte simple. Pourtant, l’éducation est la clé de la réussite du projet pour le capital humain en Afrique. Pour renverser cette tendance, la Banque mondiale pense qu’il est temps de mettre fin à cette pauvreté des apprentissages. Pour cette institution, il faut réduire, d’ici 2030 au moins de moitié la part des enfants ne sachant pas lire à cet âgelà. C’est dans ce sens qu’elle propose cinq axes pour des apprentissages performants (élèves, enseignants, salles...

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