Grand prix panafricain de littérature : aux origines d’une distinction

Dans les coulisses de ce nouveau prix littéraire créé cette année par la présidence congolaise de l’Union africaine ayant consacré l’écrivaine camerounaise Osvalde Lewat.

Le 5 février 2022, devant un parterre de chefs d’Etat africains et de personnalités du continent, l’écrivaine camerounaise Osvalde Lewat recevait le tout premier Grand prix panafricain de littérature pour son roman « Les Aquatiques ». Un inédit, tant ce nouveau venu des récompenses littéraires apporte des couleurs africaines au monde des lettres. Ceci pour plusieurs raisons. D’abord il est destiné à consacrer un auteur du continent ayant produit une œuvre remarquable en prose ou en vers touchant à la fiction (roman, nouvelle, théâtre, conte, poésie), en français ou en anglais, pour cette première édition. Les ouvrages participants, publiés après le 1er janvier 2020, écrits par des Africains au sens large : vivant en Afrique ou appartenant aux diasporas, doivent refléter les grandes valeurs consacrées par la charte de l’Union africaine, comme la solidarité, le panafricanisme, la cohabitation pacifique des peuples. Ensuite, il y a l’objectif de ce prix assez particulier. Il est, d’après ses initiateurs, un motivateur pour les auteurs africains primés sous d’autres cieux que celui de leur continent et selon des critères extérieurs au patrimoine local. 
Le président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi, alors président en exercice de l’Union africaine (2021-2022), avait lancé en mars 2021 à Kinshasa cette récompense, collant ainsi au thème de son mandat : « Arts, culture et patrimoine : leviers pour construire l’Afrique que nous voulons ». Plusieurs experts du domaine culturel africain ont travaillé sur ce projet. Tirant ses origines du Grand prix congolais du livre, cette distinction est confiée à l’Association du Grand Prix Panafricain de littérature, pr&egr...

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