Enseignement technique : ce que proposent les universités

L’enseignement technique est la voie par excellence de la professionnalisation dès le berceau. Au Cameroun, cette option est offerte dès le secondaire. Ainsi, différentes spécialités et séries d’enseignement technique sont proposées aux élèves qui embrassent cet ordre. Pour la session 2022, 83 981 candidats ont frappé aux portes d’entrée en Première année de l’enseignement technique. Loin derrière les 171 603 candidats de l’enseignement général. L’entrée au secondaire technique est effective même pour le second cycle où beaucoup rejoignent des spécialités commerciales ou industrielles.
L’enseignement technique se subdivise d’ailleurs en deux grandes catégories : les commerciaux et les industriels. Pour chaque catégorie, des séries et spécialités permettent d’avoir des lauréats compétents dans les domaines pointus et moulés à la pratique professionnelle avant l’obtention de leur baccalauréat. Chez les commerciaux par exemple, les études de banque, de comptabilité, de gestion ou de finances permettent d’avoir des rudiments susceptibles d’aider dans le monde professionnel. Pareil chez les industriels où se recrutent des spécialités telles que l’électricité, la mécanique automobile, le génie civil, l’industrie de l’habillement, la menuiserie ou l’électrotechnique. Lors de la session 2022 des examens, 22 488 candidats ont été enregistrés dans les branches industrielles. Chez les commerciaux regroupés dans les sciences et technologies du tertiaire (STT), sur plus de 10 000 candidats, 7 013 ont été déclarés admis. Certains d’entre eux souhaitent approfondir leur formation au niveau supérieur. Sauf que les offres ne foisonnent pas autant qu’au niveau secondaire.
Des dix universités d’Etat que compte le Cameroun, aucune à ce jour n’offre spécifiquement des filières technologiques ou commerciales. Jusqu’ici, seules les écoles de formation telles que les écoles de commerce, les facultés de génie industriel, les instituts universitaires de techno...