Obésité : ces mauvaises habitudes qui pèsent

Cette maladie est devenue un réel problème de santé publique. En cause, les modes de vie, l’alimentation et le manque d’exercice.

33,5% de la population locale souffre d’obésité. D’après les chiffres officiels, les enfants et les femmes restent les couches les plus exposées avec 15% d’adolescents en surpoids et 5% d’enfants obèses en milieu urbain. L’une des zones les plus touchées étant l’arrondissement de Douala V. La Journée mondiale de lutte contre ce mal ce 3 mars braque ainsi les projecteurs sur ce problème de santé publique qui gagne du terrain.
L’obésité de l’enfant est associée, comme chez l’adulte, à de nombreux risques pathologiques. « Il y a 50 ans, c’était difficile de voir des bébés naître avec 4 ou 6 kg. La morphologie de l’homme a subi d’importants changements au fil du temps. Aujourd’hui, les enfants sont bâtis comme des armoires et on observe un accroissement significatif des dimensions corporelles », déclare Merveille L., sage-femme. Alors que les enfants sont de plus en plus grands et gros, leur alimentation en apports énergétiques diminue avec le temps. Les populations préfèrent les aliments très élevés en protéines. L’on abuse des sodas et des recettes riches en calories. Et très souvent, cette alimentation hyper sucrée et salée n’est pas suivie d’une activité physique. Même la marche à pied n’est plus d’actualité. Les ascenseurs ont pris le pas sur les escaliers. Les simples déplacements quotidiens deviennent un véritable calvaire et ce, même pour les plus jeunes. « Après avoir gavé les enfants de nourriture à la maison comme à l’école, les parents les transportent en voiture. Le point de ramassage se fait à la porte de la maison ou de l’établissement, empêchant ainsi l’enfant de fournir le moindre effort. Certains parents vont jusqu’à leur établir un certificat médical pour qu’ils ne participent pas aux cours d’éducation physique et sportive », fustige un enseignant d’EPS. La sédentarité frappe également les aînés. Certains passent toutes leurs journées assis. Pourtant, la sédentarité est considérée par l’Organisation mondiale de la Santé comme le quatrième facteur de risque de décès dans le monde. Les plus avis&eac...

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