Yaoundé 1er : 37 centres de santé clandestins fermés

Les établissements ont été épinglés par le sous-préfet de Yaoundé 1er pour absence d’autorisation de création, d’ouverture et fonctionnement dans les locaux exigus, insalubres et délabrés, entres autres.

Fini la récréation pour 37 centres de santé clandestins. Le 22 février dernier, le sous-préfet de l’arrondissement de Yaoundé 1er leur a sorti le carton rouge. Dans une décision signée ce jour-là, Harouna Nyandji Mgbatou ferme des structures de prestation de soins et services de santé dans le district de santé de Djoungolo. Il s'agit de 16 à Nkolondom, six à Mballa V, cinq à Emana, quatre à Nlongkak, deux à Etoa Meki, deux autres à Elig-Essono, deux également à Tsinga Village. 
Ces structures sont épinglées pour plus de 20 motifs : fonctionnement sans autorisation de création, d’ouverture et de mise en service au public, locaux exigus, insalubres et délabrés, emploi d'un personnel non formé, approvisionnement douteux en médicaments et autres dispositifs médicaux, vente de médicament de la rue, mauvaise gestion des déchets hospitaliers, méthodes de stérilisation non conventionnelle, usage abusif et anarchique des antibiotiques, utilisation des salles multifonctions. La pratique d’accouchement non sécurisées, le non-respect des directives de prise en charge du paludisme et le manque de traçabilité de la dispensation des moustiquaires à longue durée d’action ont également été évoqués par l’autorité administrative. Comme mentionné dans ledit document, « ces centres sont fermés à compter de la date de la signature de la présente décision, jusqu’à nouvel ordre, à partir de la date de pose des scellés. »
D’après le sous-préfet, cette décision n’arrive pas au hasard. Après des renseignements, une enquête policière et administrative a été ouverte avec l’appui des équipes du district de santé de Djoundolo. Ils ont découvert que certains opérateurs ouvrent des centres de santé en vi...

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