Transport ferroviaire : le train de la modernisation

La 40e session du comité interministériel des infrastructures ferroviaires s’est tenue hier à Yaoundé. La rencontre placée sous la présidence du ministre des Transports (MinT), Jean Ernest Masséna Ngalle Bibehe rassemblait les membres dudit comité ainsi que les directeurs généraux de la Cameroon railways (Camrail) et Global Logistics. D’entrée de jeu, le ministre a indiqué que le projet de modernisation du secteur ferroviaire était en bonne voie. Il a illustré son propos par le décret signé par le président de la République le 9 août dernier, habilitant le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire à signer la convention de crédit de 126 millions d’euros (82,65 milliards de F) avec l’Agence française de Développement pour le financement complémentaire du projet de renouvellement de la ligne ferroviaire Belabo-Ngaoundéré. 
Le MinT a aussi évoqué le projet régional pour l’amélioration de la performance du corridor rail-route Douala-Ndjamena dont l’instruction en cours par la Commission nationale de la dette publique ouvre une perspective de signature dans les prochaines semaines des accords de financement avec la Banque mondiale. Par ailleurs, s’agissant de l’extension du réseau, Jean Ernest Masséna Ngalle Bibehe a souligné que  l’étude de faisabilité pour le prolongement du chemin de fer entre le Cameroun et le Tchad suit son cours, et que les rapports finaux « devraient être disponibles au début de l’année 2024 ». 
Outre ces projets d’infrastructure, l’Etat du Cameroun bénéficie de l’accompagnement du Royaume de Belgique, pour la réalisation de la plateforme pilote de suivi des opérations de maintenance du réseau. D’ailleurs, la phase d’exécution de cette initiative conduite par l’entreprise Peps Engineering, sera entamée, « dans les prochaines semaines &raq...