Digitalisation des médias audiovisuels : un nouveau souffle s’impose

Le sujet est au cœur de la Conférence de l’Union radiophonique et télévisuelle internationale ouverte hier à Yaoundé par le secrétaire général du ministère de la Communication.

Vivre avec le digital ou s’éteindre. Les médias audiovisuels publics ont déjà opéré leur choix. Les représentants venus d’Afrique, d’Asie et d’Europe discutent de ce sujet depuis hier à Yaoundé. C’est à la faveur de la Conférence de l’Union radiophonique et audiovisuelle internationale (URTI) ouverte hier à Yaoundé par le secrétaire général du ministère de la Communication (Mincom), le Pr. Félix Zogo. Pour Charles Ndongo, directeur général de la Cameroon Radio Television (CRTV), par ailleurs président de l’Urti, cette rencontre vise à redonner un nouveau souffle à l’organisation créée depuis 1949 et qui fait face à de nombreux défis aujourd’hui. La digitalisation étant en tête pour les médias audiovisuels appelés à assurer le service public.
Pour le représentant du Mincom, ces médias font face aujourd’hui à la concurrence rude des opérateurs privés et de la révolution numérique qui entraîne la disparition des frontières géographiques, ainsi que la création de nouveaux formats médiatiques. « Au Cameroun, le gouvernement met l’accent sur la nécessité du service public à assurer sa continuité, sa notabilité face aux innovations technologiques, en assurant un accès large et équitable aux prestations diverses », a rappelé le Pr. Félix Zogo. Au Cameroun, la CRTV c’est donc une chaîne nationale, dix stations régionales et sept stations urbaines de proximité en ce qui concerne la radio. En télévision, c’est une chaîne principale, deux chaînes spécialisés, un site web et une présence sur les réseaux sociaux. Charles Ndongo, DG de la CRTV, considère cette rencontre comme un tournant essentiel pour l’ensemble des médias de service public v...

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