« Le gouvernement de la République s’est efforcé à apporter des solutions appropriées »

L’intégralité du propos liminaire du ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement au cours de la conférence de presse sur l’evaluation des mesures prises par en reponse aux revendications formulees par les syndicats du secteur de l’education

« Monsieur     le     ministre     d’Etat,     ministre     de l’Enseignement supérieur ; 
Monsieur le ministre des Finances ; 
Monsieur le ministre du Travail et de la Sécurité sociale, 
Monsieur le ministre de l’Education de base ; 
Madame     le     ministre     des     Enseignements secondaires ; 
Monsieur le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative ; 
Mesdames et Messieurs les professionnels des médias ; 
Mesdames, Messieurs, 
Je vous souhaite à toutes et à tous, une cordiale bienvenue dans cette salle auditorium du ministère de la Communication, à l’occasion de cette Conférence de presse conjointe, qui sera centrée sur l’évaluation des mesures prises par le Gouvernement, sur Très hautes instructions du président de la République, en réponse aux revendications formulées, il y’a quelques mois, par les syndicats des enseignants relevant des sous-secteurs de l’Education de base et des Enseignements secondaires. 
Je salue à cet effet, la présence à mes côtés de plusieurs membres du Gouvernement : M. Jacques Fame Ndongo, ministre d’Etat, ministre de l’Enseignement Supérieur ; M. Motaze Louis Paul, ministre des Finances, M. Grégoire Owona, ministre du Travail et de la Sécurité 
Sociale ; M. Etoundi Ngoa Laurent Serge, ministre de l’Education de base ; Mme Pauline Nalova Lyonga, ministre des Enseignements secondaires, et Monsieur LE Joseph, ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative, qui prendront la parole à ma suite, pour mener cet échange avec la presse, et à travers elle, l’ensemble de nos concitoyens pour qui les risques de perturbations  que connaît notre système éducatif, depuis le début de l’année scolaire 2023-2024, constituent une réelle préoccupation. 
Mesdames et Messieurs, 
Vous vous rappelez certainement que, l’année dernière, précisément en date du 21 février 2022, certains syndicats du secteur de l’éducation avaient initié un mouvement de grève qui s’était manifesté pendant plusieurs semaines par un arrêt des cours, ainsi que l’organisation de plusieurs manifestations publiques dans les établissements scolaires et même dans quelques lieux publics. 
Parmi     les     revendications     formulées     par     les syndicats, figuraient notamment, pour ce qui est des Enseignements secondaires, le paiement des compléments de salaires, l’alignement de l’indemnité de logement, le paiement des avancements, le paiement des prestations familiales et la prise en charge aux taux complets des nouvelles recrues. 
En ce  qui concerne l’Education de base, les revendications portaient sur la prise en charge rapide des nouveaux instituteurs contractuels, l’alignement de l’indemnité de logement en avril 2022, l’apurement de la dette générée par cette mesure, à partir de juillet 2022, l’intégration et le paiement dès le mois d’août 2022, des effets financiers consécutifs, pour les instituteurs de l’enseignement général et pour les instituteurs contractuels disposant déjà d’arrêtés d’intégration, l’évaluation et l’apurement au courant de l’exercice 2023, des rappels induits par l’intégration des instituteurs contractuels, la mise à jour dès le mois de janvier 2023 et sur la base des actes d’avancement déjà signés, de la carrière de l’ensemble du personnel du sous-secteur de l’Education de Base, ainsi que l’apurement des rappels induits. 
En réponse à ces revendications, le chef de l’Etat avait alors prescrit le train de mesures ci-après, dont l’exécution incombait aux ministères de l’Education de base, des Enseignements secondaires, de la Fonction publique et de la Réforme administrative et des Finances, chacun selon son secteur de compétence : 
Au plan financier, il s’agissait : 
-    de procéder au paiement, à partir du mois de mars 2022, du complément salarial mensuel à verser aux enseignants titulaires ou non des décrets d’intégration, et qui ne percevaient à cette date que les 2/3 de leur salaire, de même que le paiement de l’indemnité de non logement due aux enseignants qui n’en percevaient pas encore ; 
-    d’apurer de manière progressive, les rappels relatifs à l’indemnité de non logement et au complément salarial dû aux enseignants, à compter du mois de mai 2022, en tenant compte de l’antériorité des promotions ; 
-    de procéder au paiement échelonné des rappels relatifs aux avancements des enseignants, à compter du mois de juin 2022. 
Au plan administratif, le chef de l’Etat avait également prescrit au ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative : 
-    de systématiser la constitution des dossiers d’intégration des enseignants avant la fin de leur formation, par les intéressés et les institutions auxquelles ils sont affiliés ; 
-    de veiller au dépôt systématique des dossiers des lauréats des écoles normales supérieures, et     des     écoles     normales     supérieures     de l’Enseignement technique, dans les délégations régionales ou dans les services centraux du MI...

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