Préparation du budget 2024 : le gouvernement affine sa copie

Les derniers ajustements ont été adoptés au cours du Conseil de cabinet du mois d’octobre présidé hier par le Premier ministre, chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute. Restent attendus, les arbitrages du président de la République.

Dans une semaine exactement, les deux chambres du Parlement (Assemblée nationale et Sénat) vont se retrouver à Yaoundé dans le cadre de la 3e session ordinaire de l’année législative 2023. Principal point à l’ordre du jour des travaux, l’examen et l’adoption du projet de loi de finances de l’Etat pour l’exercice 2024. Le sujet était au centre des préoccupations du gouvernement dans le cadre du Conseil de cabinet du mois d’octobre, présidé hier par le Premier ministre, chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute. « Il s’agit de l’examen des grandes lignes de l’avant-projet de loi de finances pour l’exercice à venir, dans l’optique de sa consolidation au sein du gouvernement avant sa soumission à la très haute appréciation du chef de l’Etat », a déclaré le chef du gouvernement dans son propos introductif.

Sur la configuration du projet de loi de finances de l’exercice 2024, le ministre des Finances, Louis Paul Motaze n’a pas souhaité communiqué de chiffres, et pour cause, il revient au président de la République de procéder aux ultimes arbitrages. « C’est le chef de l’Etat qui va arrêter les chiffres définitifs avant le dépôt du texte au Parlement, comme le prévoit la Constitution », a-t-il fait savoir.

Toutefois, et selon la communication présentée devant le gouvernement, il y a lieu de retenir que le budget 2024 « risque de connaître une certaine stabilité, c’est-à-dire une hausse, mais très légère ». Une situation qui s’explique aisément par le fait que la loi de finances de l’exercice 2023, promulguée par le président de la République s’équilibrait en ressources et emplois à 6 345,1 milliards de F. L’ordonnance présidentielle du 2 juin 2023 a fait passer le budget à 6 726,9 milliards de F. De l’avis du ministre Louis Paul Motaze, l’on ne devrait pas être très loin de ce chiffre pour l’exercice budgétaire à venir. Pour l’année 2024, et selon le ministre des Finances, il sera question de travailler pour la réduction des déficits budgétaires, c’est-à-dire,  la diffé...

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