Organisation de la 44e Conférence ministérielle : la Francophonie dit Merci

La gratitude de l’organisation internationale, pour les efforts déployés par le Cameroun, a été exprimée au président de la République, Paul Biya, au cours d’une audience accordée à sa secrétaire générale, Louise Mushikiwabo, samedi dernier au Palais de l

Depuis son élection au secrétariat général de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) en octobre 2018, Louise Mushikiwabo n’a eu de cesse de le dire : le Cameroun est un pays important au sein de l’espace francophone. Elle l’a encore réitéré samedi après-midi à l’issue de l’audience de 45 minutes avec le président de la République, Paul Biya, au Palais de l’Unité. Arrivée au Cameroun il y a quelques jours pour prendre part aux travaux de la 44e Conférence ministérielle de la Francophonie, elle n’a pas voulue repartir dans dire « Merci » au chef de l’Etat pour toutes les facilités mises en place pour le déroulement des travaux qui ont pris fin hier après-midi. « Le Cameroun est un pays qui nous a accueillis avec une très belle préparation, avec les facilitations qu’il faut. C’est un pays important, membre de la Francophonie depuis de nombreuses années. Il fallait que je dise au président de la République combien les ministres de l’espace francophone sont heureux d’être ici, et que je le remercie aussi pour tout ce travail qui se fait pour que notre rencontre se déroule dans de bonnes conditions », a-t-elle déclaré à la presse sur le perron du Palais de l’Unité, peu après l’entretien.
Mais au-delà de la visite de courtoisie, la rencontre a également permis au président de la République et à son hôte de faire le point sur les travaux de Yaoundé, avec notamment les sujets à l’ordre du jour. Au rang de ceux-ci, la recapitalisation de l’organisation. Point important, s’il en est. Pour cela, Louise Mushikiwabo a indiqué que le président de la République a émis le vœu de voir une solution trouvée à ce problème au cours du prochain sommet de l’Organisation internationale de la Francophonie qui se tiendra en France en novembre 2024. Une recapitalisation qui va permettre à l’organisation de passer à une autre échelle dans son fonctionnement, comme l’a souligné la secrétaire générale.
Autre sujet, et non des moindres, ce qui est pudiquement appelé au sein de l’espace francophone, « les ruptures de l’ordre constitutionnel », ou plus simplement les nombreux coups d’Etat enregistrés ces dernières années en Afrique, en majorité dans des pays membres de l’OIF. « Je voulais échanger et écouter le chef de l’Etat sur ce sujet », a dit Louise Mushikiwabo. La position du Cameroun a toujours été claire sur cette question : le pays est en effet opposé ...

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