Les deux premières phases du programme AFOP ont été concluantes, la troisième permettra la consolidation des acquis avec un nouveau financement de l’AFD.
Le programme d’appui à la formation professionnelle agropastorale (Afop) mis en place depuis 2008 avait pour principal objectif de valoriser les métiers agropastoraux et halieutiques : exploitant agricole, maître-pêcheur, moniteur de centre de formation, entrepreneur agropastoral, conseiller agropastoral, technicien supérieur en gestion d’entreprises coopératives, techniciens supérieur en gestion de l’eau, technicien supérieur en infrastructures, en équipements ruraux et gestion de l’eau, technicien d’agriculture et technicien d’élevage.
Les travaux de la 14e session de ce comité de pilotage du programme en abrégé C2D-Afop tenus récemment à Yaoundé démontrent que les activités des deux premières phases ont été un succès. Ce qui a permis le financement de la troisième phase à hauteur de 26 milliards de F par l’Agence française de Développement. A ce jour, 75 centres de formation et 26 écoles sont opérationnels et 4850 jeunes ont été formés et installés à leur compte. D’après, le coordonateur, Pierre Blaise Ango, la troisième phase permettra de consolider et de pérenniser les acquis des deux premières étapes avec ce nouveau financement du contrat d’affectation dans le cadre du troisième C2D signé entre l’Agence française de développement et le gouvernement.
Malgré la bonne marche du programme, certaines difficultés subsistent. Selon le coordonnateur, la première est interne au fonctionnement des administrations en termes de management des ressources. « Certains cadres ayant bénéficié de la formation pour l’animation du dispositif sont parfois affectés à d’autres services. », regrette-t-il. Au niveau de l’installation des jeunes, il existe un sérieux problème avec le foncier et ceci est plus grave pour les jeunes filles. « Au point où à la troisième phase, c’est tout un axe de travail où nous voudrions impliquer les chefs traditionnels, les maires pour pouvoir sécuriser la jeune fille dans ce domaine », explique le coordonateur.
Blaise Pierre Ango: « 2200 jeunes ont pu s’installer
Coordonateur national du Programme d’appui à la formation professionnelle agropastorale (Afop).
Quel est le montant global du financement du programme Afop?
Dans la première phase, à travers le contrat de désendettement et de développement (C2D), le programme Afop a bénéficié en 2008 d’une convention d’affection de 7,8 milliards de F. Dans sa deuxième phase, le C2D a été multiplié par trois. Nous avons bénéficié à ce moment d’un financement de 22 milliards de F. A la phase actuelle, les fonds injectés seront de l’ordre de 26 milliards de F. Cette montée en échelle s’explique par le fait que les centres de formation et les écoles augmentent. Nous avons démarré à la première phase avec 26 centres de formations et 11 écoles. Nous sommes montés à la phase II avec 75 centres et 26 écoles et à la phase III, nous aurons 15 centres de formation de plus.
Quelles sont les retombées concrètes du programme Afop depuis sa mise en place ?
On a rénové le dispositif de formation au niveau des administrations. Les cadres chargés du pilotage de l’animation au niveau du programme ont été entièrement formés et donc recyclés avec l’acquisition d’un ensemble de compétences qui leur permet maintenant de mieux faire leur travail. Les centres de forma...
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