Ordures ménagères: les populations étouffent

Malgré les efforts d’Hysacam, les immondices tardent à disparaître des artères de la ville.
  
A l’entrée de l’école « La Tenga », au quartier Logpom, des ordures s’amoncèlent depuis plusieurs semaines. Non loin de là, au niveau de l’école primaire et maternelle « Les Aiglons », un autre gros tas d’ordures. Les personnels d’Hysacam ont été aperçus précisément à cet endroit samedi en matinée, tentant de remédier à la situation, mais il y a toujours des ordures. Au niveau de « Sable Bonamoussadi », à proximité d’Elégance Pressing, même tableau. Cité Sic, non loin du collège André Malraux, Socaver Ndogbong, face cimetière, Coaf, à l’entrée du marché New-Deido, Ancien 3e au marché Congo… C’est pratiquement toute la ville qui est envahie par des ordures. Avec des conséquences diverses.
 Téclaire J., mère de famille, n’ose plus ouvrir les volets de sa maison à cause des mouches et des odeurs nauséabondes provenant du tas d’ordures qui persiste devant son domicile. « C’est dramatique, je ne comprends pas ce qui se passe. Ça faisait longtemps que je n’avais pas vu autant de mouches et d’aussi grosses ». Elle poursuit : « C’est très désagréable, nous pouvons être victimes de maladies mes enfants et moi si rien n’est fait car c’est tous les jours que les gens versent des ordures ».
A l’entrée du  marché New-Deïdo, une montagne d’ordures accueille les clients. A côté, des vivres frais (tomates, laitues, poissons…). Juste à l’arrière du tas d’ordures, en soirée, les  braiseuses de poisson mènent leurs activités. Et des clients consomment ce poisson, parfois sur place. Madeleine T., l’une des braiseuses, se dit inquiète de la situation qui prévaut, mais elle estime qu’elle n’a pas de choix.
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