Au nom du PM, le ministre de la Santé publique a posé hier la première pierre de cet établissement de première catégorie dont les travaux dureront 24 mois
La gestation a mis du temps, mais ça y est ! Hier, Garoua a amorcé l’accouchement de son hôpital de référence, la première formation sanitaire de première catégorie de tout le septentrion. Au nom du Premier ministre, chef du gouvernement, le ministre de la Santé publique, André Mama Fouda, qu’accompagnait le secrétaire d’Etat Alim Hayatou, l’ambassadeur de Corée du Sud au Cameroun, et un représentant du ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, a posé la première de l’ouvrage, lors d’une double cérémonie réunissant les autorités administratives, municipales, élus et élites de la région. Donnant ainsi corps à cette promesse du chef de l’Etat.
Il faut dire que le projet, présenté lors de la phase des allocutions, ne manque pas d’ambition. Etalé sur quelques 44 hectares de surface, l’hôpital de référence de Garoua disposera d’une capacité d’accueil de 300 lits, des équipements et technologies les plus pointus en matière d’imagerie médicale, et de l’ensemble des spécialisations médicales et services, à l’instar des urgences, psychiatrie, chirurgie, obstétrique, laboratoire, etc. Il y est prévu 28 salles de consultation, cinq salles d’opération, deux d’accouchement et bien d’autres, le tout dans des aménagements au design futuriste. L’ensemble des travaux devrait durer 24 mois, pour un montant total de près de 29 milliards de F, financé par Exim Bank Corée et le gouvernement camerounais. Les travaux seront menés par l’entreprise Samsung C & T consortium, dont le vice-président était du déplacement de Garoua.
Le ministre André Mama Fouda n’a pas manqué d’indiquer que l’importance du projet dépasse largement le cadre de la seule ville de Garoua, ou même de la région du Nord. Le niveau de construction et d’équipement a été élaboré afin de permettre une prise en charge des cas sanitaires les plus aigus qui pourraient se poser dans les trois régions du septentrion, et même les pays frontaliers que sont le Tchad, la RCA et le Nigeria. Un argument de « tourisme sanitaire » donc, dira André Mama Fouda. Jusqu’ici, les patients atteints de certaines pathologies devaient se faire évacuer à Yaoundé, Douala, ou même à l’étranger. Le Minsanté a surtout indiqué que cet hôpital de référence se situe en droite ligne de la montée en puissance de l’offre sanitaire de ces cinq dernières années, marquées par la construction de formations sanitaires modernes à l’instar de l’hôpital de référence de Sangmelima, l’hôpital Gynéco-obstétrique de Douala, la CHRACERH, le centre des urgences de Yaoundé (réalisé avec la coopération coréenne également), ou encore les Centres hospitaliers régionaux prévus dans le plan d’urgence triennal.
Ils ont dit
André Mama Fouda: « Le renforcement de la carte sanitaire est effectif »
Ministre de la Santé publique
« Le président Paul Biya promet et il réalise. Il a promis que le Cameroun serait une grande destination sanitaire, c’est-à-dire que les Camerounais reçoivent des soins de qualité et que des personnes en provenance des pays amis et voisins viennent au Cameroun se faire soigner. Aujourd’hui, ce renforcement de la carte sanitaire est effectif, en ce sens que le président avait promis pour le Grand septentrion, un grand hôpital de niveau hôpital général. C’est ce que nous aurons ici à Garoua, avec le lancement des travaux d’un grand hôpital de 300 lits avec la coopération coréenne. Il sera ...
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