« Corps é Gestes »: la danse à grands pas

La 10e édition de ce festival dédié à la danse contemporaine s'est achevée le 21 octobre dernier à Douala.

Naissance ou renaissance ? Lucas Essomba préfère la deuxième option. Sa mère, morte il y a 18 ans, est omniprésente dans son spectacle « Ensemble ». L’hommage à cette femme qui lui a tout donné transcende la pièce de 25 minutes d’un bout à l’autre. De ses gestes précis et circulaires, le danseur reproduit avec l’aide de son corps, les sensations que tout être humain éprouve en sortant des entrailles de sa génitrice. Des moments que personne n’a en mémoire, sauf si doté de dons paranormaux, mais que le danseur reproduit grâce à une expression corporelle usant à l’extrême des bras et du buste. « Les bras parlent beaucoup. Ils servent à transmettre de l’énergie », précise le danseur de la compagnie Ting’Aken (souvenir-sagesse). Le spectacle « Ensemble », programmé à l’ouverture de la 10e édition du festival « Corps é Gestes » le 17 octobre dernier à l’Institut Goethe à Yaoundé, a été achevé en 2016, et présenté pour la première fois en septembre 2017 au Tchad.

Nombre de chorégraphies ont été dévoilées à ce festival. Les artistes venus du Cameroun, de la France et de la Tunisie...

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