Depuis de nombreuses années, le nord du Mali est le talon d’Achille de ce pays. Ce vaste territoire quasi désertique et de prime abord peu emballant, est l’objet d’âpres discussions pour son contrôle. Ces revendications ont culminé en 2012 avec la déclaration d’autonomie de cette partie du Mali par le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA). Sans l’intervention de l’armée française dès janvier 2013, nul ne sait ce qu’il serait advenu du nord du Mali ou du Mali tout court. Cela fait en tout cas, un long moment que le nord du Mali est au centre des préoccupations aussi bien des Maliens que de la communauté internationale. Cet engagement a abouti aux accords d’Alger paraphés entre les groupes armés du Nord et le gouvernement de Bamako, avec pour objectif de ramener le calme et la concorde dans cette partie du territoire malien.
Hélas, l’embellie tarde à se dessiner. La région est toujours le terreau de toutes sortes de coups tordus et de tueries. Face à la hardiesse des groupes armés qui essaiment dans le Nord, le gouvernement de Bamako éprouve toutes les difficultés du monde à imposer son autorité. L’Etat malien s’est même résolu à « sous-traiter » le contrôle du Nord à des milices, ce qui contribue à y maintenir un climat d’instabilité et d’insécurité. Et face au pourrissement de la situation, des voix s’élèvent pour que cette donne change. Ainsi cette semaine, les Etats-Unis par la voix de leur ambassadeur au Mali ont officiellement demandé à Bamako de se démarquer du gr...
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