Des cosmétiques de qualité douteuse

 Le marché est de plus en plus envahi de produits contrefaits qui causent de nombreux dégâts sur la peau.

D’après un responsable du ministère du Commerce, la contrefaçon est la reproduction frauduleuse et servile d’une œuvre littéraire, artistique, d’un produit manufacturé et dont l’intention délibérée est de tromper le consommateur.

Les parfumeries et autres boutiques de nos villes abondent de produits cosmétiques. Si on trouve des produits haut de gamme dans certaines boutiques de marque, malheureusement, la plupart de ces produits vendus sur nos marchés sont contrefaits.

Que ce soit des huiles, crèmes pour la peau en passant par des produits de maquillage notamment du rouge à lèvres, des crayons, des phares à paupières, vernis à ongles et autres poudres et fonds de teint, les contrefacteurs usent de mille astuces pour attirer la clientèle. Ils empruntent les noms de grands parfumeurs connus pour attirer les  clientes.

Concernant par exemple le rouge à lèvre et le vernis à ongle, les étiquettes sont grossièrement imitées par « un Dyor et longue tenue ». Il en est de même pour ce qui est des fonds de teint et autres poudres, les faussaires ont vite fait de coller un « Marycare », « Maybélyne » et   en grands caractères alors que le produit en lui-même n’est pas de bonne qualité.

Concernant par exemple les crèmes, huiles, laits, lotions, pommades et autres compositions du genre, c’est le même procédé qui est appliqué avec à la clé, une étiquette « Nivéo » et autres « Resona ». « Tout ceci est fait avec une complicité tacite des femmes », explique Roland Koki, propriétaire de parfumerie au marché Mokolo.

Selon lui, si les femmes n’en redemandaient pas, ce marché allait tarir. Il explique que pour elles, le plus important c’est de trouver des laits ayant pour eff...