L’hommage à Gaspar Gomán et Rigobert Ndjeng s’est achevé vendredi à Douala.
Bonanjo, quartier historique de Douala, n’aura jamais aussi bien porté ce qualificatif que pendant dix-huit jours particuliers. 18 jours, du 19 septembre dernier à vendredi 7 octobre 2016, pendant lesquels l’espace d’art contemporain Doual’art s’est mué en une machine à remonter le temps. Le temps d’une exposition : « L’art des pionniers ». Celui de Gaspar Gomán et Rigobert Ndjeng, deux artistes majeurs inscrits au panthéon officieux de la peinture moderne camerounaise. L’hommage est une initiative conjointe du Centre International pour le Patrimoine Culturel Africain (Cipca) et de Doual’art. Avec pour objectif de dépoussiérer le travail d’une paire qui fait partie des premiers pinceaux de l’art pictural sur plan au Cameroun. Au même titre que Martin Abessolo, Lobe Lobe Rameau, Philippe Madiba et d’autres qui se sont perdus dans les méandres du passé.
Ainsi, Doual’art aura aussi été un livre d’histoire de l’art, parce que l’exposition n’aura pas seulement permis aux visiteurs d’admirer les toiles de Ndjeng et de Gomán, mais aussi de suivre le cheminement de leur pensée artistique à travers des études, des esquisses. Egalement d’avoir une fenêtre ouverte sur leur vie à travers des photos, des textes écrits par des journalistes, des confrères et d’autres documents personnels. Un regard sur les parcours différents de deux plasticiens de la même génération. Naissance en 1927 pour Rigobert Ndjeng en zone rurale non loin d’Es...
Cet article complet est réservé aux abonnés
Déjà abonné ? Identifiez-vous >
Accédez en illimité à Cameroon Tribune Digital à partir de 26250 FCFA
Je M'abonne1 minute suffit pour vous abonner à Cameroon Tribune Digital !
- Votre numéro spécial cameroon-tribune en version numérique
- Des encarts
- Des appels d'offres exclusives
- D'avant-première (accès 24h avant la publication)
- Des éditions consultables sur tous supports (smartphone, tablettes, PC)
Commentaires