Elections en République démocratique du Congo: la «machine à voter» présentée

La Commission électorale nationale indépendante a présenté la fonctionnalité et les garanties de cet outil appelé à assurer un scrutin libre et transparent le 23 décembre prochain.

En présentant mercredi à Kinshasa «la machine à voter», le rapporteur de la Commission nationale électorale indépendante (CENI) a tenu à lever toute équivoque. Face à la vague de polémiques qui entoure cet outil, il a bien voulu rassurer l’opinion quant à la fiabilité de cette innovation technologique appelée à garantir, selon lui, la transparence lors de l’élection présidentielle, des législatives et des provinciales organisées le 23 décembre prochain.

«Ce n'est pas une machine à tricher, mais une machine à simplifier et à réduire le coût», a affirmé Jean-Pierre Kalamba. Il y a quelques jours, Corneille Nangaa, président dudit organe, relevait déjà que «sans machine à voter, il n'y aura pas d'élections le 23 décembre 2018».

Dans sa conception, cette machine fonctionnera en français, la langue officielle, et se présente sous la forme d’un écran tactile. Fabriquée en Corée du sud, elle devra être mise en marche à l’ouverture du bureau de vote par le président qui y introduira une carte verte. «Cette étape permet d'enregistrer l’heure d'ouverture du bureau et l'identité du président et ses assesseurs », poursuit M. Kalamba.

Lors du vote, l'électeur glisse un seul bulletin dans la machine pour les trois élections. Pour chacune, la photo des candidats apparaît sur l'écran tactile.

«Pour choisir votre candidat touchez sur sa photo et la machine zoome sur le candidat choisi», poursuit l’orateur qui précise qu’en cas d’erreur, il est ...

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