Au moment de célébrer le 46e anniversaire de l’Etat unitaire, les Camerounais sont, une fois de plus invités à préserver le précieux héritage.
Le thème de la 46e fête nationale ne pouvait pas mieux tomber. « Citoyens camerounais, restons unis dans la diversité et préservons la paix sociale pour un Cameroun stable, indivisible et prospère ».
C’est un véritable cri de ralliement lancé à l’endroit des fils et filles de ce pays, au moment où ils s’apprêtent à célébrer leur unité si chèrement acquise. Un appel clair, à maintenir bien au chaud ce trésor qu’est le premier élément de la devise du pays.
Cette paix sans laquelle, tout projet sérieux de développement et d’épanouissement est voué à l’échec. Les mots sont plutôt bien choisis pour exprimer une vérité qui pourrait échapper à certains dans le contexte tumultueux que vit le pays.
Pour rester stable et uni, pour continuer sereinement sa marche ambitieuse vers la prospérité, la paix est bel et bien un impératif. C’est à cette prise de conscience que sont invités les Camerounais des dix régions et de la diaspora à l’occasion de l’édition 2018 de la fête nationale. Ce n’est pas souvent que ce pilier de la République du Cameroun aura subi autant d’assauts au cours de la longue marche à travers l’histoire.
Dès le milieu de cette décennie 2010, la paix, qui avait jusque-là fait du pays, une exception au milieu d’un continent souvent tourmenté, est régulièrement mise à mal depuis que l’instabilité s’est installée en République soeur de Centrafrique ; depuis que la secte terroriste Boko Haram a entrepris de prendre racine dans la zone du lac Tchad ; et depuis que certains compatriotes nourrissent des desseins sécessionnistes pour les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
A la veille de ce 20 mai 2018, voilà trois menaces sérieuses qui continuent de mettre à l’épreuve le désir ardent des Camerounais de vivre en harmonie. Ces menaces sont évidemment prises très au sérieux et traitées comme tel par les pouvoirs publics, le président de la République en tête. Paul Biya, défenseur de la paix mondialement reconnu, a déjà fait ses preuves en la matière.
Et le choix du thème de la 46e fête de l’Unité n’est que la continuité d’un discours et d’une action constants, bâtis autour de cet idéal qu’est la paix. Le chef de l’Etat est en effet bien placé pour savoir que la paix, chérie et défendue par la majorité des Camerounais, est une condition sine qua non du développement, autre aspiration légitime de tout peuple.
Et c’est là que résonnent encore les paroles du numéro un camerounais à la tribune de la 72e Assemblée générale des Nations unies. Dans une formule devenue célèbre, Paul Biya déclarait : « Aujourd’hui, nous sommes tous, je dirais mendiants de la paix ». Allusion faite à ces menaces qui hypothèquent aujourd’hui la survie de l’humanité : terrorisme, conflits, changements climatiques, pauvreté.
La paix sociale évoquée dans le thème de la fête nationale cette année, est donc à la fois, cette absence de conflits, s&eac...
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