Foisonnement: des start-upeurs à la pelle

Ces sept dernières années ont vu l’éclosion de plusieurs initiatives pour encourager les solutions digitales. Le Cameroun apparaît comme le nouvel eldorado pour tech-entrepreneurs.

Difficile de ne pas les voir passer. Cette génération de jeunes entrepreneurs, formés en autodidactes, boostés par le numérique et solutionneurs de problèmes du quotidien.

La première vague à éclore portait des noms comme Arthur Zang avec son Cardiopad, Mambe Churchill Nanje avec son application Njorku ou encore Olivier Madiba et son Kiro’o Games.

Ce sont les visages des jeunes qui ont expérimenté à fond les opportunités du numérique. Avec toujours une ambition : apporter des solutions aux problèmes du quotidien. C’est le défi que de nombreux tech-entrepreneurs ont choisi de relever depuis bientôt cinq ans au Cameroun. Des incubateurs ont ainsi vu le jour de part et d’autre du pays.

La ville de Buea dans la région du Sud-Ouest fait partie des pionniers. Au fil des sept dernières années, la cité estudiantine s’est d’ailleurs érigée en hub technologique. Son nouveau nom de baptême, « Silicon Mountain ». Buea est devenue la porteuse de nombreux projets pour entrepreneurs digitaux.

Ils proposent ainsi des applications pour trouver des offres d’emploi (Njorku), pour vendre un service ou encore des solutions en paiement mobile. Yaoundé n’est pas en reste avec l’Ecole nationale polytechnique et ses ingénieurs aux solutions innovantes.

Le Cardiopad, solution pour prendre les paramètres du coeur sans avoir besoin de se déplacer vers un hôpital, est une innovation d’un produit sorti de Polytech’. Désormais, l’école Sup’ptic à Yaoundé est l’incubateur officiel du gouvernement en technologies de l’information et de la communication depuis bientôt un an. A Douala, un autre incubateur a ouvert ses portes pour le bonheur des curieux des innovations digitales. Activ’Spaces accueille des dizaines de porteurs de projets.

Devant tant de créativité et d’audace, le gouvernement camerounais a multiplié des initiatives pour les faire éclore. Le 10 février 2016, le chef de l’Etat avait donné le ton dans son discours à la jeunesse. Il a invité la nation à se mobiliser pour accompagner les nombreuses initiatives des jeunes dans le secteur de l’économie numérique.

Quatre mois plus tard, en mai 2016, la première édition du « Village Androïd » a été organisée en marge de la Conférence économique internationale « Investir au Cameroun : Terre d’attractivités ». C’était ...

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