Michel Aoun retrouve le palais présidentiel de Baabda 26 ans après y avoir été chassé par l’armée syrienne. Le président de la République libanaise sait qu’il doit son retour au pouvoir à un accord entre le leader du Hezbollah libanais, Hassan Nasrallah, le leader sunnite, Saad Hariri et les chrétiens ainsi que grâce aux négociations menées entre les partis politiques. De ces tractations, le nom du chrétien maronite Michel Aoun émergeait comme celui du 13e président de la République libanaise. Les députés libanais n’ont fait que confirmer le choix des puissants mouvements religieux et des partis politiques en confiant la plus haute charge de l’Etat au général Aoun. Tandis que le poste de président du parlement revient à un musulman chiite et celui de Premier ministre à un musulman sunnite.
En même qu’elle dote le Liban d’un président de la République après une vacance de plus de deux ans au sommet de l’Etat, l’élection de Michel Aoun sort le parlement de ce pays d’une impasse de 30 mois et de 45 séances infructueuses. On sait que l’influence syrienne au Liban était considérable. Michel Aoun l’avait combattue en s’alliant au Hezbollah, alors qu’il exerçait les fonctions de chef d’état major de l’armée libanaise à la fin de la guerre civile dans les années 1980. Sans succès puisqu’il avait dû s’exiler. Entretemps, les données ont changé. La...
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