Au tribunal: des Camerounais s’opposent à la cession de la Bicec
Une première audience du référé d’heure à heure tenue vendredi au tribunal de première instance de Douala-Bonanjo.
« La Bpce aurait dû publier d’abord qu’elle veut vendre ses parts dans la Bicec, sans exclure personne, a fortiori les Camerounais. » Me Michel Janvier Voukeng, avocat, explique ainsi le bien fondé de la série d’actions légales qu’il a entamées depuis quelques jours avec son confrère Me Guy-Alain Tougoua, au nom d’un groupe de Camerounais qui ont souhaité garder l’anonymat.
Actions ayant débouché sur une première audience du référé d’heure à heure vendredi, 12 octobre 2018, au tribunal de première instance de Douala-Bonanjo. S’appuyant sur la loi n°98/013 du 14 juillet 1998 relative à la concurrence, le collège d’avocats remet en cause le processus de cession de 68,5% de parts de la Banque internationale du Cameroun pour l’épargne et le crédit (Bicec) par le Groupe Bpce (organe central commun à la Banque populaire et à la Caisse d'épargne française) au groupe marocain Bcp (Banque centrale populaire).
Bpce ayant indiqué, dans un communiqué du 25 septembre dernier, être entré en « négociations exclusives » avec Bcp pour la cession de participations bancaires en Afrique, parmi lesquelles donc celles de la Bicec.
Face à cette situation qu’il estime être « anticoncurrentielle », qui « viole le principe de la liberté de commerce et d’industrie », le collectif représenté par Mes Voukeng et Tougoua a donc déposé, le 4 octobre, une requête aux fins d’...
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