Des profils qui rassurent

Composé de magistrats chevronnés, d’universitaires de renom et d’anciens hauts commis de l’Etat, le Conseil constitutionnel a tout pour dire le droit en toute indépendance et impartialité.

On les avait déjà vus à l’œuvre lors de du contentieux électoral pour les sénatoriales du 25 mars 2018. Mais, c’est l’élection présidentielle du 07 octobre dernier qui les a véritablement mis sous les feux des projecteurs.

La conduite avec doigté de l’audience par le président du Conseil, la brillante prestation des conseillers pendant les débats et plaidoiries du contentieux électoral, ont convaincu l’opinion publique tant nationale qu’internationale de la crédibilité de l’instance chargée, entre autres, de la régularité de l’élection présidentielle, des élections parlementaires, des consultations référendaires et de la proclamation de leurs résultats.

Il ne pouvait en être autrement au regard des parcours académiques et professionnels et des états de service des 11 membres qui composent le tout premier Conseil constitutionnel du Cameroun. Leur légalité et leur légitimité proviennent de la constitution qui accorde au président de la République le pouvoir de les nommer.

Leur crédibilité, leur impartialité et leur indépendance sont quant à elles, à rechercher dans leurs profils de magistrats chevronnés, d’universitaires de renom et d’anciens hauts commis de l’Etat. Les 11 personnalités nommées par le président de la République pour siéger au sein de cette auguste institution sont en effet des hommes et femmes à la réputation établie.

Clément Atangana son président, est un haut magistrat dont le CV parle pour lui. A la Cour suprême où il a officié pendant près de deux décennies comme président de la Chambre administrative, il a présidé pendant 17 ans la Commission nationale de recensement général des votes. Avant d’être porté à la tête des « 11 » le 07 février dernier au Conseil constitutionnel, il s’était déjà reconverti dans la carrière d’avocat en entrant au barreau.

A côté de lui, on retrouve Jean Foumane Akame, magistrat de formation et de carrière qui a fait toutes ses classes dans les juridictions du pays et au ministère de la Justice. Il a été tour à tour chancelier de l’Université de Yaoundé, ministre de l’Administration territoriale et président du Conseil d’administration de l’Université de Yaoundé II-Soa. Avant son entrée au sein des « 11 » en février dernier, il était depuis novembre 1986, conseiller technique à la présidence de la république et Secrétaire du Conseil supérieur de la Magistrature.

Praticiens et théoriciens de haut vol

D’autres magistrats de haut volt comme Florence Rita Arrey et Emile Essombe ont un profil et un parcours qui ont certainement milité pour leur nomination. La première a derrière elle une brillante carrière tant au niveau national qu’international. Première femme à être nommée présidente de la Cour d’appel au Cameroun, Florence Rita Arrey a été élue en 2003 juge au Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) par l’Assemblée générale des Nations unies, avec rang de Secrétaire général adjoint.

En 2011, elle a été élue vice-présidente de cette juridiction spéciale cumulativement avec ses fonctions de juge au « Mécanisme international appelé à exercer les fonctions résiduelles des Tribun...

Reactions

Commentaires

    List is empty.

Laissez un Commentaire

De la meme catégorie