Chracerh: enceinte à 62 ans
- Par Yvette Mbassi
- 31 oct. 2018 14:30
- 0 Likes
Enceinte La parturiente est partie de Bafoussam pour Yaoundé, sous bonne escorte médicale, le 10 octobre dernier, en vue de son premier accouchement prévu ce jour.
«Asituation exceptionnelle, mesures exceptionnelles », dit l’adage populaire. Que du reste, le Pr. Jean Marie Kasia, administrateur directeurgénéral du Centre hospitalier de recherche et d’application en chirurgie endoscopique et reproduction humaine Paul et Chantal Biya (Chracerh), a pris à son compte. Pour aller personnellement chercher des femmes porteuses de grossesses précieuses à Bafoussam, région de l’Ouest. C’était les 10 et 11 octobre dernier. L’une des patientes, dame Suzanne M., 62 ans, est enceinte pour la première fois de sa vie. Une grande première en Afrique. D’où toutes les précautions prises pour assurer
l’aboutissement de l’heureux événement. Dans l’équipe médicale du Pr Kasia, des gynécologues obstétriciens, des chirurgiens, anesthésistes, pédiatres, infirmiers… Mais aussi les médias : par ces temps où pullulent les fake news et les montages intox de tous ordres, il n’est pas question de laisser planer le moindre doute. Au plan matériel, quasiment tout un hôpital mobile constitué de deux ambulances médicalisées, du matériel d’anesthésie-réanimation, d’accès vasculaire, de perfusion, transfusion rapide, monitoring pour la surveillance des battements cardiaques des bébés, etc. De l’artillerie lourde pour parer efficacement à toute éventualité. La délégation et son imposant équipement ne passent pas inaperçus le long du trajet Yaoundé – Bafoussam. Ils captent encore plus l’attention des habitants de la capitale
régionale de l’Ouest, où le Pr. Kasia pensait pourtant le Chracerh peu connu et lui-même pouvoir circuler incognito.
A l’arrivée aux premières heures de ce mercredi 10 octobre au quartier Palace qu’habite dame Suzanne M., une foule de curieux se rassemble rapidement autour du cortège médical, malgré la fine pluie qui tombe sur la ville. C’est une future maman très émue, drapée dans un grand « kaba » cachant mal ses rondeurs, qui nous accueille, prête à partir. Le voisinage se bouscule autour de la demeure pour ne pas perdre un détail afin d’en comprendre les tenants et les aboutissants. C’est à huis clos que se poursuivent les échanges entre la patiente et les médecins. La mère et le fœtus sont évalués, appareils médicaux à l’appui, pour s’assurer qu’ils peuvent suppo...
Cet article complet est réservé aux abonnés
Déjà abonné ? Identifiez-vous >
Accédez en illimité à Cameroon Tribune Digital à partir de 26250 FCFA
Je M'abonne1 minute suffit pour vous abonner à Cameroon Tribune Digital !
- Votre numéro spécial cameroon-tribune en version numérique
- Des encarts
- Des appels d'offres exclusives
- D'avant-première (accès 24h avant la publication)
- Des éditions consultables sur tous supports (smartphone, tablettes, PC)
Commentaires