Infrastructures: des routes pour faciliter la mobilité

Le nouveau septennat va consacrer la fin de certains projets et ouvrira aussi la voie à de nouveaux chantiers structurants.

Les observateurs avertis le disent sans ambages : le septennat du président Paul Biya qui s’achève a connu une accélération de l’offre en infrastructures. Les lignes ont sérieusement bougé. Comment pouvait-il en être autrement lorsqu’on sait que depuis 2012, Paul Biya a transformé le Cameroun en un vaste chantier ? On se souvient que ces grands chantiers avaient été annoncés un an plus tôt dans le discours d’ouverture et de politique générale du troisième congrès ordinaire du RDPC.

Loin d’être une vaine promesse, l’engagement du chef de l’Etat s’est matérialisé tout au long du septennat qui s’achève. Des projets routiers, des autoroutes, les projets structurants (dans le secteur des télécommunications et des TIC) ont, en tout cas, permis de donner non seulement un visage moderne au Cameroun, bien plus, de positionner les infrastructures routières et des télécoms comme piliers de la croissance, piliers de développement de l’économie. Tout n’a cependant pas roulé sur du velours.

Si certains projets routiers font déjà la fierté du pays du fait de leur apport dans le développement économique, à l’instar de Douala, où nous avons les pénétrantes Est (19,2 km) et Ouest (13 km) et le deuxième pont sur le Wouri, il convient de relever que l’environnement économique mondial, voire sécuritaire a freiné plusieurs autres réalisations d’en vergure. Le cas le plus visible étant la route Mora-Dabanga-Kousseri (205 km). Après avoir été perturbé par les terroristes de la secte islamiste Boko Haram, ce projet va reprendre au cours du nouveau septennat.

D’abord à l’arrêt, le chantier a été plus tard confié au Génie militaire en mars 2018 et le 27 octobre dernier, la deuxième phase des travaux a été lancée. Il convient de relever que cet axe routier joue un rôle économique majeur en ce sens qu’il est intégré dans le corridor qui relie le port de Douala à N’Djamena. Devenu un véritable parcours du combattant pour nombre de camionneurs du fait de sa dégradation avancée, le tronçon Mora-Dabanga-Kousseri, à la livraison du chantier, apportera du baume au cœur des populations, mais fluidifiera davantage les échanges commerciaux entre le Cameroun et la République sœur du Tchad.

Sans oublier les projets structurants tels que l’autoroute YaoundéDouala, l’autoroute Kribi-Lolabe, l’autoroute Yaoundé-Nsimalen, les voies d’accès aux différents stades de la Can, on observe que le gouvernement fera face à une demande plus importante en infrastructures modernes. Un tel ...

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