Conseil international des archives: Yaoundé, capitale de la 8e édition

Le ton des travaux donné hier au Palais des Congrès par le Premier ministre, Philemon Yang, représentant personnel du chef de l’Etat.

«Rien n’est possible sans les archives. Les archives c’est nous, c’est notre histoire, c’est notre devenir ». Le constat de David Fricker est sans appel. Les archives revêtent une importance capitale dans la bouche du président du Conseil international des archives. Il fait partie du demi-millier d’archivistes et bibliothécaires venus de 60 pays et de cinq continents pour remettre les archives au cœur du débat. A cet effet, ils sont réunis depuis hier à Yaoundé, dans le cadre de la 8e Conférence internationale du Conseil international des archives. La cérémonie d’ouverture de cette rencontre de trois jours a été présidée hier au palais des Congrès par le Premier ministre Phile mon Yang, représentant personnel du président de la République.

Au Palais des Congrès, les archives sont donc plus que jamais à l’honneur. D’abord dans leur compréhension, mais surtout, pour leur importance. Et il est revenu à Jean Louis Roy, président-directeur général des bibliothèques et archives nationales du Québec au Canada, invité d’honneur, d’en relever la sacralité. Rappelant que la mémoire de l’Afrique est vaste, il a cité quelques cas pour lesquels le Cameroun s’est distingué grâce aux archives. D’abord, la paix qui règne aujourd’hui sur la péninsule de Bakassi. Cela a été possible grâce aux vieilles cartes, rapports et témoignages laissés par les gouverneurs et militaires d’antan au Cameroun et au Nigéria.

Ensuite, illustration avec le caractère unique du Cameroun qui regorge de francophones et d’anglophones. « On a besoin que le Cameroun continue d’être l’un des vrais foyers de la diversité dans le monde », a-t-...

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