Le sport au service de la paix

La préservation de la paix à travers la pratique du sport demeure une des préoccupations majeures du gouvernement. Tel est le principal enseignement qu’on pourrait tirer du lancement hier à Yaoundé de la 6èédition de la Journée internationale du sport au service du développement et de la paix. La présence du Premier ministre, Joseph Dion Ngute, qui a présidé les manifestations, au nom du chef de l’Etat, témoigne à suffisance de l’importance accordée par les pouvoirs publics aux thématiques à l’ordre du jour. Pays singulier à bien des égards, le Cameroun est réputé pour sa grande diversité sur le double plan géographique et sociologique.

Les richesses dont regorge le Triangle national sont tellement abondantes et variées qu’il est parfois difficile de les canaliser dans la bonne direction. Dès lors, quoi de mieux que le sport pour fédérer et mobiliser des énergies au service de certains idéaux qui incarnent notre aspiration commune au mieux-être. L’image de diversité qu’offrent les clubs du championnat ou les équipes nationales en dit long sur l’importance du sport comme facteur de rassemblement, au-delà des considérations ethno-régionales.

Ce rôle fédérateur s’avère utile dans un contexte marqué par la persistance des foyers conflictuels qui portent atteinte à la paix sociale et entrainent la dégradation des conditions de vie des populations dans certaines régions du pays. La préservation de la paix prend tout son sens au regard de l’actualité qui charrie au quotidien des faits et gestes susceptibles de mettre à mal la mystique d’unité et le vivre ensemble. Au-delà de son rôle comme facteur de résilience sociale, la paix apparait aussi comme un ingrédient majeur dans la lutte contre la pauvreté et pour développement équitable, au profit du plus grand nombre.

Les guerres et divers conflits n’ayant entraîné jusqu’ici que destruction, ruine et désolation, la voix de la sagesse commande de promouvoir en toutes circonstances les valeurs qui rassemblent, plutôt que des arguments fallacieux qui vont dans le sens de la division. De par son essence même, le sport s’est révélé comme le creuset où s’agglomèrent-des idéaux de fraternité, de solidarité, de tolérance, de partage ; toutes choses qui renforcent davantage le sentiment d’appartenance à un destin commun.

Il faut pourtant se rendre à l’évidence : mieux que le crépitement des armes ou la résurgence des propos malveillants, notamment à travers les réseaux sociaux, le sport a cette faculté, suffisamment rare, de transcender les barrières, de jeter des passerelles entre les murs d’incompréhension à défaut de construire des po...

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