Cameroun-Congo : la question des frontières en examen

Le sujet était au centre de la séance de travail entre le Minat, Paul Atanga Nji et son homologue congolais, Charles Nganfouomo hier à Yaoundé.

C’est en toute convivialité que le ministre de l’Administration territoriale (Minat), Paul Atanga Nji, a eu une séance de travail avec le ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation de la République du Congo, Charles Nganfouomo hier à Yaoundé. Au menu des échanges : la démarcation, la délimitation et l’évaluation de la sécurité transfrontalière. Pour la circonstance, les deux personnalités étaient entourées des experts de leurs pays respectifs. Une rencontre qui vise à répondre aux instructions de l’Union africaine qui a engagé les Etats membres à la démarcation de l’ensemble de leurs frontières à l’horizon 2022. Héritées de la colonisation germano-française depuis 1908, ces frontières sont aujourd’hui caractérisées par la disparition de certaines bornes qui rendent difficile leur démarcation et leur délimitation au niveau de certains piliers. 
A l’entame de la rencontre, les deux ministres se sont d’abord réjouis de l’excellence des relations entre les deux pays sous l’impulsion de leurs chefs d’Etat, Paul Biya et Denis Sassou Nguesso. Dans la suite des échanges, il a été clairement rappelé qu’il n’y a aucun litige transfrontalier significatif en les deux pays frères et amis. Mais compte tenu de l’agenda imposé par l’UA à l’horizon 2022, qui n’est plus loin, les deux Etats ont décidé d’anticiper. « Notre frontière est caractérisée par un trop grand espacement des bornes. Toutes choses qui ne facilitent pas la visibilité du tracé de celle-ci sur le terrain », a précisé le Minat. A sa suite, le ministre congolais a indiqué que : « Nous dev...

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