« Le Cameroun célèbrera la fête du Ramadan le 4 juin »

Quelle est la symbolique du mois du jeûne de Ramadan ?
La symbolique de ce mois sacré renvoie à l’historique même de l’exercice de méditation et de carême. Celle-ci rentre dans une coutume divine ancienne du fait que tous les messagers et prophètes l’ont observée : s’abstenir de manger et de boire, d’entretenir des relations intimes, entre autres. Pour les musulmans, cette symbolique puise son origine dans le Coran. Lorsque l’Eternel prescrit ce carême dans le passage 183 de la sourate 2 en demandant à ceux qui prétendent accéder à une foi complète de passer par l’observation du jeûne durant un mois donné, il leur donne ainsi une condition sine qua non pour atteindre la piété. Cette symbolique vise l’excellence en matière de piété et de foi. Cela renvoie à l’éducation spirituelle qui implique de s’abstenir de tous les interdits de Dieu et mettre en application de ses recommandations pour le bien-être, le respect de la différence, tout en cohabitant avec les autres et en assistant le nécessiteux. Sans oublier de partager ce que l’on possède et d’être disponible à la construction de la société. Il faudrait donc illuminer ces actes par les prières nocturnes et quotidiennes.
Comment le fidèle musulman doit-il se comporter après le mois du jeûne de Ramadan ?
Les dix derniers jours du jeûne encore sont les moments où on doit aller, plus que par le passé, dans la profondeur de la spiritualité et de la moralité. C’est une école qui devrait nous changer. Cela dit, on doit sortir du Ramadan avec un parchemin qui est la conscience d’avoir vécu en présence de Dieu. C’est-à-dire qu’on a eu le sentiment d’être avec lui et on doit le garder après le Ramadan. Le fidèle musulman ne devrait pas avoir une attitude différente pendant le mois de Ramadan et une autre complètement différente après. Ceci parce que le musulman doit pouvoir œuvrer pour la société et le respect des institutions en contribuant à la cohésion sociale par l’application des élémen...