CEMAC : les projets intégrateurs évalués

Une concertation tenue les 5 et 6 juillet à Douala sur la question, en présence notamment des bailleurs de fonds

Les Etats de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) sont d’accord là-dessus : il faut accélérer le processus d’intégration physique et commerciale dans la zone. L’objectif est de faire de la Cemac « un espace économique intégré émergent où règnent la sécurité, la solidarité et la bonne gouvernance, au service du développement humain » à l’horizon 2025. Dans le cadre de cette vision, une concertation s’est tenue ces 5 et 6 juillet à Douala, pour faire le point sur les projets intégrateurs dans la sous-région, lesquels participent de la mise en œuvre du Programme économique régional (le PER, en sa deuxième phase) de la Cemac. Le tableau, il faut le dire, n’est pas reluisant. Selon la Commission de la Cemac, la sous-région présente le plus faible réseau d’infrastructures, ainsi que le plus faible taux d’échanges commerciaux intracommunautaires, moins de 3%, contre en moyenne 10% pour les autres communautés économiques régionales sur le continent. « L’intégration régionale peine à devenir le moteur de croissance et de développement des économies de la zone Cemac », a indiqué le Pr. Ona Ondo, président de la Commission de la Cemac, en ouverture des travaux. Concrètement, la Communauté est allée vers un portefeuille de 13 projets, dont 7 ont démarré. Entre autres : la construction de 12 postes frontières dotés de pèse-essieux et d’équipements informatiques ; la mise en place d’un satellite géostationnaire; le lancement du « Programme Centres d’excellence de la Cemac » ; le développement d’axes d’interconnexion électrique transfrontalière ; la construction de trois ports secs à Douala, Ngueli (Tchad) et Béloko (...

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