Prévention des catastrophes : les techniques s’affirment
- Par Elise ZIEMINE NGOUMOU
- 17 juil. 2019 10:57
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Les responsables de la protection civile suivent un atelier sur l’utilisation des données spatiales. Assises ouvertes hier à Yaoundé par le Minat, Paul Atanga Nji.
Monter d’un cran dans la prévention des risques de catastrophe et dans la réponse aux situations d’urgence. Le personnel de la direction de la Protection civile et autres administrations impliquées sont depuis hier à l’école à Yaoundé. L’atelier est organisé par le ministère de l’Administration territoriale. Les formateurs, les plus calés du domaine, sont venus tout droit des Etats-Unis d’Amérique. Il s’agit de ceux de United Nations Platform for Space-Based Information for Disaster Management and Emergency Response (Un-Spider). C’est un programme du Bureau des affaires spatiales des Nations unies (UNOOSA) qui s’occupe de la prévention des risques et de la réponse aux catastrophes par l’exploitation des données spatiales. La délégation conduite par Juan Carlos Villagran est arrivée à Yaoundé le 14 juillet dernier. Son séjour est prévu jusqu’au 20 juillet prochain.
Les experts ne sont pas au Cameroun parce que le pays manque de mécanismes de prévention des catastrophes. Sur le triangle national, il existe l’Observatoire national des risques, le Projet d’urgence de lutte contre les inondations, l’Observatoire national sur le changement climatique et le Réseau national des télécommunications d’urgence. Ce dernier a d’ailleurs en son sein, un Centre national des opérations d’urgence à Yaoundé avec des annexes dans les autres capitales régionales. La présence de ces spécialistes des questions spatiales, s’explique selon le ministre Paul Atanga Nji, par la complexité de la gestion des catastrophes au Cameroun, du fait de l’implication de plusieurs administrations. Il est à présent question de créer une synergie entre tous ces acteurs et mettre sur pied des mécanismes efficaces et rapides visant à prévenir ou à gérer les catastrophes le moment venu. Ceci parce que le Cameroun, comme tous les autres pays, enregistre des éboulements, glissements de terrain et ...
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