« Nous avons une carte sanitaire à assainir »

Manaouda Malachie, ministre de la Santé publique.

Monsieur le ministre qu’est-ce qui justifie votre descente dans les centres de santé privés ?
Nous sommes en plein dans un processus. Il y a trois mois, j’ai rendu public un communiqué qui donnait trois mois aux formations sanitaires pour se mettre en règle. Et à cet effet, nous avons aussi mis en place un dispositif pour faciliter la régularisation de ces formations sanitaires. Mais nous n’avons pas eu beaucoup d’engouement de la part des promoteurs. Les trois mois arrivés à échéance aujourd’hui (Ndlr : 2 août dernier), je me suis déporté sur le terrain avec les autorités compétentes. Nous avons une carte sanitaire à assainir. Je dois dire que j’ai eu beaucoup de surprises parce que les sept formations sanitaires visitées peuvent être classées en deuxième ou en troisième catégorie. Parmi, il y en a qui sont très dangereux pour les vies humaines. Nous avons demandé à l’autorité administrative de les fermer en attendant que les concernés puissent se mettre en règle et trouver un cadre adéquat pour exercer leurs activités.
Un suivi s’impose pour que ces établissements sanitaires se conforment à la norme…
Nous avons mis en place comme je le disais plus haut, un dispositif spécial pour accompagner tous ceux qui veulent être en règle. Lorsqu’un promoteur a tous ses papiers, nous nous déporterons sur les lieux pour regarder le cadre. La difficulté qui se pose généralement est que ces promoteurs montrent un cadre bien viable qui n’a rien à voir avec le lieu où ils exercent effectivement. On dénombre à cet effet, des formations sanitaires où les normes ne sont pas respectées. L’hygiène ne suit pas toujours par exemple. A ces responsables, nous avons demandé de fermer leur centre et de se laisser accompagner par le chef de district d’Efoulan et le délégu&eac...

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