Commerce des espèces animales protégées : des communautés sensibilisées

Un atelier régional sur la lutte contre le trafic des espèces protégées en Afrique centrale ouvert lundi dernier à Yaoundé.

Pour de nombreuses familles vivant en zone rurale, la chasse constitue une source d’alimentation souvent primordiale. Dans le même temps avec l’accroissement démographique, la demande en viande augmente progressivement. Cela entraîne une exploitation accrue et non durable de nombreuses espèces animales sauvages. La quantité de viande consommée dans le bassin du Congo est estimée annuellement à 4 à 5 millions de tonnes de métriques. « Nous avons résolu d’organiser des ateliers de renforcement de capacités et mettre sur pied une base de données contenant les informations relatives aux espèces protégées », a déclaré Francis Tela, coordonnateur du projet Central Africa Bushmeat Action. C’était à l’ouverture de l’atelier régional sur la lutte contre le commerce des espèces en Afrique centrale le 05 août dernier à Yaoundé. D’après lui, les assises ont pour but principal d’élaborer des mécanismes de lutte contre ce phénomène qui décime les animaux de forêt. 
Pour comprendre plus profondément les dynamiques de la chasse à travers les villages d’ « expérimentation », les acteurs impliquent une centaine de chasseurs dans la collecte de données spatiales, écologiques, économiques et sociales. « Nous sommes en train de faciliter la création de règles participatives de gestion de la chasse au niveau du village et étudier leur effet sur la durabilité du prélèvement de viande de brousse », indique Alex Ebang Mbele, représentant de la

Reactions

Commentaires

    List is empty.

Laissez un Commentaire

De la meme catégorie