Formations sanitaires privées : la chasse aux clandestins

Le ministre de la Santé publique Manaouda Malachie a effectué une descente inopinée sur le terrain hier à l’effet de vérifier si la réglementation y est de rigueur.

La surprise se lit sur le visage de plusieurs responsables de formations sanitaires privées. Pourtant, ils devraient s’attendre à recevoir à tout moment la visite du ministre de la Santé publique, Manaouda Malachie, comme annoncé dans un communiqué en date du 23 juillet 2019. Ce document indique que « les promoteurs des formations sanitaires exerçant sur tout le triangle national disposaient d’un délai de 90 jours à compter du 2 mai 2019 pour se mettre en conformité avec les dispositions de l’arrêté du Premier ministre du 18 juillet 2018, portant création, organisation et fonctionnement de la commission mixte nationale chargée de l’assainissement de la carte sanitaire ».
Hier, autour de 12 h, le ministre Manaouda Malachie, accompagné de tout son staff a visité cinq formations sanitaires privées installées dans la ville de Yaoundé. Premier arrêt, « Innovative Health Care »  au quartier Nsam. Toute l’équipe est en place. La présence du ministre en ce lieu vise à s’assurer de la conformité des infrastructures. D’après les échanges, cet établissement serait un démembrement des polycliniques Innova qui avaient été sommées de différencier leurs structures et ainsi d’obtenir une licence pour chacune d’elles. Chose faite à première vue selon les responsables de la structure visitée. Ces derniers indiquent avoir enclenché le processus de mise en conformité au ministère et n’attendent plus que la réponse du ministre. Manaouda Malachie, en quittant les lieux, a promis la célérité dans le traitement de ce dossier. D’ailleurs, comme il l’a mentionné par la suite, un service de veille a été mis sur pied pour faciliter la régularisation de ces structures.
Deuxième arrêt, « Polyclinique Tsinga » et « Carym Tsinga ». Gros effet de surprise chez les responsables de cette structure à la vue du ministre. A la polyclinique Tsinga, le chef de l’établissement est absent. Sa caissière est celle qui répond aux questions du ministre, mais n’est pas en mesure de donner les informations concrètes liées à la l&eacut...

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