Travailleurs migrants : comment améliorer leurs compétences

Des représentants de six pays de la CEMAC sont réunis depuis hier à Yaoundé autour d’un atelier de trois jours autour de cette préoccupation.

Au regard des événements qui se déroulent dans le monde, les problèmes de migration restent d’actualité. Et dans le domaine du travail encore plus. Ceci parce que les migrants bien que hautement qualifiés n’ont pas souvent de difficulté à s’intégrer socialement et économiquement dans le pays d’accueil. Ce qui n’est pas le cas pour les groupes vulnérables parce que composés majoritairement de jeunes et de femmes dépourvus de compétences. Et ceux sont eux qui constituent la majeure partie des flux migratoires. Ces migrants peu qualifiés se recrutent dans l’agriculture, les services domestiques, la construction ou dans le commerce transfrontalier informel et sont souvent exposés à l’exploitation et à l’absence de protection. « D’où la nécessité et l’urgence dans le cadre de l’intégration sous régionale, de mettre en place des dispositifs pertinents et adaptés dans l’optique de tirer le meilleur profit des compétences existantes des travailleurs migrants, sources importantes de croissance potentielle pour nos économies », a fait savoir le ministre du Travail et de la Sécurité sociale, Grégoire Owona. C’était lundu, 16 septembre 2019 à Yaoundé, à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de l’atelier des consultations sous régionales tripartites pour la formulation de partenariats pour les compétences et la migration en Afrique centrale. Y prennent part, des représentants de six pays d’Afrique centrale : Cameroun, République démocratique du Congo, République centrafricaine, Congo, Gabon, et Guinée équatoriale. Tous sont calés dans le domaine de la création d’emplois décents.

L’intérêt de cet atelier est de favoriser des partenariats...

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