Minfi/secteur privé : concertation premanente

Louis Paul Motaze a rencontré vendredi, 27 septembre 2019 à Douala les acteurs du secteur privé pour recueillir leurs avis et trouver les voies et moyens pour améliorer le climat des affaires

La salle des conférences du Gicam (Groupement des industriels du Cameroun) était pleine à craquer vendredi, 27 septembre 2019 à l’occasion de la rencontre entre Louis Paul Motaze, ministre des Finances et les différents acteurs économiques de notre pays. Dans le sillage des concertations instituées par le gouvernement lors de la préparation du budget 2019, cette rencontre qui se veut désormais permanente a été consacrée par le décret n°281 du 31 mai 2019 du président de la République fixant le calendrier budgétaire de l’Etat. Au menu de celle de vendredi, 27 septembre 2019 l’évaluation de la mise en oeuvre des réformes fiscales et douanières proposées par le Gicam, les réformes fiscales et douanières mises en oeuvre au cours de l’année 2019 et les perspectives au titre des propositions formulées par le Minfi dans la préparation du projet de loi des finances pour l’année 2020.

D’entrée de jeu, le président du Gicam, Célestin Tawamba, a présenté sans détour, les difficultés rencontrées par les opérateurs économiques. Difficultés aggravées par le contexte socio-économique difficile que traverse en ce moment le Cameroun, sous programme économique et financier jusqu’en 2020 avec les partenaires au développement. Et de déplorer pêle-mêle l’environnement des affaires et spécialement la fiscalité interne et de porte, les redressements fiscaux, les délais d’instruction des dossiers, la prise en compte sélective des propositions du Gicam, le système fiscal en marge de toute logique économique, la condescendance de l’administration etc. Il importe, a-t-il souligné, de changer de paradigme fiscal et d’établir une relation empreinte de confiance et de respect avec les régies financières, tout en proposant au ministre des Finances un contrat de performance avec l’Etat. Le but étant de parvenir à un système d’imposition dans un contexte de stabilité fiscale amenant le secteur privé à s’engager dans le processus de l’élargissement de l’assiette fiscale.

En réponse au président du Gicam, Louis Paul Motaze s’est voulu tout aussi sincère, mais surtout pragmatique. « Nous sommes ensemble. Sachons où nous voulons aller. Si les entreprises meurent, il n’y aura plus d&r...

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