Aussitôt après la clôture des assises, le président de la République est monté au créneau vendredi après-midi via Twitter pour annoncer un examen rapide et minutieux des recommandations en vue de leur mise en œuvre.
Il n’aura vraiment pas laissé le temps de se poser des questions sur la suite à donner aux recommandations du Grand dialogue national. Paul Biya, plus que jamais maître de l’agenda politique camerounais a tweeté vendredi après-midi, indiquant très vite qu’il n’y aurait pas de période morte après l’historique rencontre qui vient de mettre autour d’une même table, les fils et filles du Cameroun. Ils se sont parlé avec le genre de franchise qui n’anime que les patriotes, ils ont posé sur cette table, les problèmes qui minent le pays, ils ont surtout proposé les solutions que leur inspiraient leurs compétences et leurs riches expériences. Tous les Camerounais s’en félicitent, Paul Biya en premier. Mais ils savaient que les recommandations ainsi formulées n’étaient pas encore des décisions, qu’elles avaient un destinataire, celui-là même qui a le pouvoir de décision après avoir apprécié. Les regards étaient donc tournés vers le chef de l’Etat, initiateur du Grand dialogue national. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que l’attente n’a pas été bien longue.
Quelques minutes seulement après la fin des travaux, le président de la République qui suivait minute by minute les assises du Palais des Congrès, a envoyé un message de félicitations à l’ensemble de ses compatriotes après cette cinglante démonstration, cinq jours durant, de leur capacité de consensus autour de ce qui les concerne. Message d’assurance aussi pour la suite, concernant notamment les recommandations enregistrées : « Je puis vous assurer qu’elles feront l’objet d’un examen attentif et diligent dans la perspective de leur mise en œuvre, en tenant compte de leur opportunité et de leur faisabilité, mais aussi des capacités de notre pays. »
Ces mots sont une réponse à la minorité des éternels sceptiques qui avaient déjà commencé le procès du Grand dialogue national avant même sa clôture. Réponse aussi, vraiment rassurante, à la majorité des angoissés, tous ces Camerounais dont le cœur saigne depuis trois ans à la vue de la souffrance de leurs frères du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, et dont le vœu le plus cher est que cette situation revienne à la normale et au plus vite.
Le président de la République connaît, autant que chacun de ses compatriotes, le degré d’urgence. Et sa prompte communication de vendredi est un signal. Elle laisse penser que les choses peuvent s’accélérer dans la mesure du possible. Heureux du déroulement et de l’issue de la grande palabre, mais nullement emp...
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