Ministres du
culte, autorités administratives et traditionnelles et les élus de la région
ont signé un engagement avec l’Unicef afin de protéger l’enfance.
Batoua
Banam, bourgade située dans l’arrondissement de Djohong, département du Mbéré.
Le maire Oumarou Issama de Djohong où se trouve ce village d’éleveurs de la
région de l’Adamaoua expérimente voilà plus d’un an une recette qui commence à
payer. Lors des déplacements permanents qu’effectuent ses agents communaux dans
les villages reculés et difficiles d’accès afin de procéder aux démarches
préliminaires d’établissement de l’acte de naissance, une scène insolite se
produit, il y a quelques mois. En effet, l’agent communal affecté dans la
localité de Batoua Banam rencontre une fillette de 15 ans portant un bébé d’à
peine un mois.
Il croit
d’abord que c’est la berceuse, ou encore la sœur ainée. Que non !
Lorsqu’elle sort un sein pour allaiter son nourrisson, l’agent communal réalise
qu’il a affaire à une jeune maman. S’étant rapproché, il lui demande s’il a
fait établir un acte de naissance pour son bébé. La réponse est
inattendue : « non ! ». « Et pourquoi ? »,
insiste l’agent communal. « Si mon mari l’apprend, il va me répudier »,
lâche-t-elle avant de prendre la fuite. Dans l’exposé que va donner le
magistrat municipal, on apprendra que les pesanteurs cultuelles et culturelles
y participent fortement.
Nombre de
femmes dans les villages préfèrent encore se faire accoucher hors des centres
de santé, prétextant que cela se fait sans douleurs et sans coût...
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