Mvangan retrouve paix et sérénité

Au lendemain d’un mouvement d’humeur observé les 16 et 17 octobre derniers, le ministre d’Etat, Jacques Fame Ndongo est allé à la rencontre des différentes communautés prôner la paix.


Echanges francs, samedi dernier, entre le ministre d’Etat, Jacques Fame Ndongo, et les porte-parole des différentes communautés, principalement Bulu et Bamoun, vivant dans la ville de Mvangan, chef-lieu de l’arrondissement du même nom, département de la Mvila, à 105 km d’Ebolowa. « Je ne suis pas venu organiser un tribunal, mais vous écouter afin de comprendre les causes des remous sociaux observés mercredi et jeudi derniers et vous transmettre le message de paix du président de la République, président national du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) et du secrétaire général du Comité central », a tout de suite précisé Jacques Fame Ndongo, qu’accompagnait Alexandre Legrand Ngoutcheme, secrétaire général des services du gouverneur de la région du Sud, coiffée par Félix Nguélé Nguélé. La question essentielle était déjà de savoir ce qui s’est réellement passé à Mvangan les 16 et 17 octobre derniers. L’on apprend alors que les populations autochtones ont exprimé leur mécontentement contre les allogènes. Résultats, il y a eu des casses des étals tenus par ceux-ci. Comment en est-on arrivé là dans cette ville de Mvangan, terre d’hospitalité par excellence. 
La réponse est donnée par Daniel Bindjeme, jeune de Mvangan révèle qu’après « les folles journées de Sangmelima », Mvangan et ses environs enregistrent l’arrivée massive de « nouveaux inconnus » qui, de son avis, bénéficient des facilités liées au transport et à l’hébergement offertes par « leurs frères, plus anciens et connus ». Conséquence : la peur s’est installée dans la ville, ajoute-t-il, précisant que ce sentiment avait été renforcé ...

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