Un nouveau départ

Le sommet Russie-Afrique confirme le continent noir dans sa vocation de terre des grands enjeux. Qu’il s’agisse de la coopération avec la Russie, la France, les Etats-Unis, la Chine, le Japon, la Turquie ou l’Union européenne, le potentiel de l’Afrique ne laisse aucune puissance indifférente. Le continent est extrêmement riche en ressources naturelles entre autres l’or, l’étain, le diamant, le pétrole, le cuivre, le manganèse, le cobalt, le cuivre, l’uranium, le fer, le nickel.
Il reste cependant que ces ressources sont généralement exportées non transformées à cause de contrats souvent mal négociés et peu profitables aux Africains. Il est également établi que le secteur des services représente la plus grande part du Produit intérieur brut(PIB) avec 44,7 % suivi par l’industrie (41,5%) et l’agriculture (13,8%). Nul n’ignore également que l’apport des ressources du sous-sol et le frémissement observé au plan industriel et agricole sont faiblement ressentis sur la situation économique des Etats africains. D’où l’intérêt de savoir ce que les différentes coopérations rapportent au continent. 
Chacune des coopérations liant l’Afrique au monde extérieur a ses spécificités. Il faudrait également intégrer le fait que les pays venant à la rencontre du continent ont leurs ambitions propres. Il appartient aux Etats africains d’honorer ces rendez-vous du donner et du recevoir en rangs serrés et d’y faire prévaloir leurs intérêts communs.  Il revient aussi à l’Afrique de profiter de ses réalisations propres notamment la Zone de libre échange continentale africaine (ZLECAF). N’oublions pas qu’à partir du 1er juillet 2020, une élimination progressive des droits de douane est attendue dans le cadre du commerce intra-africain. Cette facilité devrait permettre aux entreprises africaines de négocier sereinement et de répondre aux demandes du marché africain en pleine croissance. ...

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