Bassin du Congo : la société civile mûrit des propositions

La journée spéciale du « Collège Société civile » du Partenariat pour les forêts du Bassin du Congo (Pfbc) est prévue le 18 décembre prochain. Si le pays d’Afrique centrale devant accueillir ce rendez-vous n’est pas encore formellement désigné, quelques acteurs apprêtent déjà en attendant. Un atelier préparatoire de cinq jours, regroupant des participants venus de divers pays de la sous-région Afrique centrale, s’est ouvert mardi 29 octobre à Douala. Objectif de la rencontre : réfléchir sur des contributions qui permettront d’améliorer la gestion de l’environnement dans les pays de la sous-région sus-évoquée.
Des contributions qui seront présentées à la réunion de décembre. Laquelle devrait rassembler les principaux membres de cette entité, à savoir, tous les Etats d’Afrique centrale, mais aussi les principaux Etats donateurs, ainsi que des organisations intergouvernementales intéressées par la question de la gestion des forêts dans le Bassin du Congo.
Pour Louis-Roger Essola Etoa, président du comité de pilotage régional de la Conférence sur les écosystèmes des forêts denses humides d’Afrique centrale (Cefdhac), qui s’appuie sur la Déclaration de Rio 1992, il y a nécessité pour la société civile « de contribuer en donnant de la voix » à toutes les décisions que les gouvernements prennent, s’agissant de la gestion de l’environnement. « Aujourd’hui, la société civile veut se positionner en avant-garde par rapport à cette dynamique de construction d’un cadre de vie décent pour nos populations, à partir de la gestion durable des ressources naturelles, notamment forestières », va-t-il ajouter.
L’accent est également mis sur le rôle que lesdites ressources doivent jouer dans la stabilité du climat mondial, à côté des impératifs de développement et des dynamiques d&rsq...