Transport interurbain : les contrôles seront intensifiés

Les promoteurs des compagnies de transport routier interurbain ont eu du mal à reconnaître leur tutelle. Lundi dernier, au cours d’une réunion de concertation avec ces derniers, le ministre des Transports, Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe s’est présenté tel un père fouettard. Après avoir observé et listé devant eux une série de griefs enregistrés, dont ils sont à l’origine depuis 2017, le ministre les a invités à prendre conscience de la gravité de la situation. Il leur a été rappelé qu’en 2017, 117 morts ont été enrégistrés au mois d’août ; 21, quatre et 32 morts respectivement en janvier, mars et juillet 2018 ; quatre, 21 et sept morts respectivement aux en avril, juin et juillet 2019. Bien plus, le ministre s’est souvenu de l’accident de circulation routière survenu dans la nuit du 18 au 19 septembre 2019 sur la route nationale n°3, dans la localité de Ngwei II. Sans oublier les 12541 cas d’excès de vitesse totalisés sur trois semestres, les cas de surcharge, de conduite sans permis de conduire, de défaut technique automobile, de fatigue au volant, etc. Puis,  il est revenu sur le dernier incident en date: l’agression des passagers d’un bus de la compagnie de transport Binam Voyages, non loin de la ville d’Obala autour de 1h30 minutes, en octobre dernier. 
Face à ces faits alarmants, des mesures fortes ont été prises par le ministre des Transports. Pour lui, il n’est pas question de transformer nos axes routiers en cimetières. C’est pourquoi, aux rangs desdites mesures, le ministre a indiqué que les opérations spéciales à résultats rapides de prévention routière en liaison avec les forces de maintien de l’ordre seront maintenues et accentué...