Discours haineux et droits de l’enfant : trois ministres face aux députés

Laurent Esso, Lejeune Mbella Mbella et Marie- Thérèse Abena Ondoa, ont défend les projets de lois face aux députés samedi, 23 novembre 2019.

Samedi, en fin de matinée, le ministre d’Etat, ministre de la Justice, garde des Sceaux, Laurent Esso était face à la commission des Lois constitutionnelles de l'Assemblée nationale. En compagnie de son ministre délégué, Jean de Dieu Momo, il a défendu le projet de modification du Code pénal portant sur la montée exacerbée des discours haineux à forte connotation tribaliste. Lesquels propos envahissent l'espace public par le biais des médias sociaux. D’après l’honorable Emmanuel Mbiam, président de ladite commission, ceci s’explique par « une libération de la parole depuis un certain temps dans notre pays, si bien que d’aucuns en appellent même publiquement au génocide ». En modifiant cette loi, l'appareil législatif renforcera le pouvoir judiciaire puisqu’elle compléte l'article 241 du Code pénal. Cela permettra de mieux réprimer les auteurs des propos outrageants à l'égard des autres tribus et religions. Le Minjustice a expliqué que l'article 241(1) intitulé : « outrage à tribu » considérera désormais le tribalisme, ainsi que tout propos à caractère haineux dont il s'accompagnerait, comme une infraction pénale. « Et si vous appelez des Camerounais à s’entretuer, vous serez poursuivis par l’article 241, alinéa 2 du Code pénal », a précisé le président de la commission des Lois constitutionnelles. Puis, l'alinéa 3 de cet article prévoit des circonstances aggravantes lorsque son auteur est fonctionnaire, responsable d'une formation politique ou r...

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