Voies maritimes : la gestion des sédiments explorée

Un atelier régional planche sur les chenaux, bassins portuaires et infrastructures maritimes depuis lundi, 2 décembre 2019 à Douala

L’évaluation et la gestion des sédiments dans les chenaux, bassins portuaires et infrastructures maritimes sont au coeur d’un atelier régional de cinq jours lancés hier, 2 décembre 2019, à Douala. Organisés par le Port autonome de Douala (Pad), l’entreprise Hydrac, l’Agence nationale de Radioprotection (Anrp) et l’Agence internationale de l’énergie atomique (Aiea, organisme du système des Nations unies), les travaux portent sur une problématique commune aux pays côtiers : le transport des sédiments. Il arrive, ainsi que le mentionnera le Dg d’Hydrac, David Ekoume, que les dépôts sédimentaires – ou limon – empêchent de grands navires d’accoster. Le port de Douala, pour ne prendre que cet exemple, est de la sorte astreint à un dragage régulier de son chenal. Mais avec les nouvelles technologies, d’heureuses perspectives peuvent être envisagées.

« Compte tenu de ses caractéristiques géographiques, le port de Douala- Bonabéri se sent particulièrement honoré d’avoir été choisi comme terrain d’expérimentation et de démonstration de la technologie de radiotraceurs et de contrôles nucléoniques », dira le directeur général du Pad, Cyrus Ngo’o. Avant de saluer « un système novateur » qui permet d’optimiser la gestion des sédiments dans les chenaux portuaires et les bassins hydrauliques.

« Le présent cours porte sur l’évaluation et la gestion du transport des sédiments dans la sous-région du Golfe de Guinée en utilisant le système de contrôle nucléonique », a rappelé le Dg d’Hydrac. Il...

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