Chantal Edouarda, Hadja, Manuella, Danielle…: bébés et en pleine forme
- Par Yvette Mbassi
- 20 déc. 2019 16:16
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En parfaite santé, ils sont 170 à avoir redonné le sourire à des couples infertiles. Ils communieront demain avec Mme Chantal Biya au Chracerh.
Le bilan après trois ans de Procréation médicalement assistée est plus que positif : plus de la moitié des couples infertiles ayant eu recours au Centre hospitalier de recherche et d’application en chirurgie endoscopique et reproduction humaine Paul et Chantal Biya (Chracerh) a pu connaître les joies de la naissance. Comment se portent ces enfants ? A la veille de la visite de l’épouse du président de la République, Mme Chantal Biya, au Chracerh, dans le cadre de la traditionnelle cérémonie de l’arbre de Noël, CT est allé sur les traces de ces bébés-éprouvette. Première escale : Sa’a, petite bourgade de la Lékié, région du Centre, dans la famille Belobo. A trois ans et cinq mois, Chantal Edouarda Belobo ne présente aucune différence de poids ou de taille avec les autres enfants du quartier, ou ses camarades de l’Ecole privée bilingue Les papillons du Magnificat. « C’est une enfant tout à fait normale. Elle fait parfois de petites maladies infantiles comme tous les autres enfants de son âge. Elle n’a aucun problème, aucun handicap », assurent ses parents. Extrêmement timide, Edouarda s’éveille en présence d’autres enfants dont elle affectionne la compagnie. « Elle ne nous parle pas beaucoup. Cependant, elle a une relation fusionnelle avec son père », affirme Mme Adèle Belobo. La vie de son époux, retraité, ne tourne qu’autour de la gamine. « Je me lève très tôt le matin, l’apprête, la nourrit et l’accompagne à l’école. Je vais également la chercher à la sortie. Edouarda ne veut pas que quelqu’un d’autre s’acquitte de ces tâches. Je le fais avec beaucoup de plaisir. Cette enfant m’a rajeuni et me donne une envie plus grande de vivre », avoue Edouard Belobo, le père de famille.
Côté développement verbal, moteur et quotient intellectuel : tout est également normal chez Edouarda, comme pour Hadja Mammadjam, trois ans cinq mois également, Danielle Djomo G., trois ans quatre mois, ou encore Manuella Kana, 14 mois vivant à Yaoundé. Alors que Manuella est en train de gagner en assurance dans la marche et se passionne pour les écrans comme tous les autres bébés, ses aînées s’éveillent à la lecture, l’écriture, aux chants et danses. Toutes sont scolarisées. « Edouarda a beau être très timide, elle est soigneuse dans son travail. Elle sait déjà écrire et colorie sans déborder : elle suit les instructions à la lettre. On dirait qu’à son âge, elle sait déjà exactement ce qu’elle veut », relève Mme Carine Amani Etémé, maîtresse de Moyenne section de la maternelle. De son côté, Hadja M. sait également écrire, compter, aime danser et parle couramment le foufouldé, sa langue maternelle. Espiègle, la gamine s’est affublée plusieurs petits noms : Hadja bonheur, Hadja sucré, Hadja miss, Hadja chérie… « C’est une enfant en parfaite santé depuis sa naissance. Elle aime jouer sur l’ordinateur et les jeux de construction. Avec elle, ça bouge tout le temps : elle est très amicale. Son arrivée a changé beaucoup de choses dans notre vie. Même nos noms ont changé : on m’appelle désormais le père d’Hadja », témoigne Aminou, le père de famille, visiblement très satisfait de sa petite fille.
Au quartier Obobogo, c’est une ère nouvelle dans la famille Kana, au propre comme au figuré, depuis le 31 octobre 2018. Date à laquelle leur tout premi...
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