Amadou Sardaouna, président du Comité central des réfugiés centrafricains de Mandjou, à l'Est apprécie l'efficacité des programmes mis en place par le Programme alimentaire mondial (PAM) afin de renforcer la création d'actifs au bénéfice des déplacés et des populations hôtes. «Au début, nous recevions des vivres. Nous pensons qu'il est mieux d'apprendre à pêcher que de toujours donner du poisson à quelqu'un. Dans le cadre de ce projet, nous exploitons 150 hectares pour la culture du maïs et du manioc. Nous aménageons également des étangs piscicoles. Les productions sont à la fois consommées et commercialisées, afin de nous permettre d'avoir des revenus», déclare l'intéressé. Selon Mme Nana Amoah, chef sousbureau PAM de Bertoua, l'institution assiste environ 19 000 bénéficiaires avec près de 208 tonnes de vivres tous les mois à l'Est, dans le cadre du programme de relèvement précoce et de renforcement de la résilience des populations vulnérables.
«Cette assistance permet à ces populations, pendant la période de soudure, de répondre aux besoins immédiats de leurs ménages pendant que des actifs sont développés pour renforcer leur résilience et promouvoir leur autonomie» indique Mme Nana Amoah. En 2019, cinq projets de création d'actifs ont été menés à l'Est. Les activités men&eac...
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