Cartes de vœux : le marché renaît

Le commerce se porte plutôt bien ces dernières années dans les librairies et supermarchés de Yaoundé.

Ils remontent à une dizaine d’années, les beaux jours des cartes de vœux. Aujourd’hui, les habitudes sont aux messages multimédia, sms et appels. Pas au goût de tous. Plusieurs amateurs restent attachés à la carte de vœux sur support papier, avec ses motifs et son message manuscrit. 
En ce mois de janvier, les librairies et grandes surfaces marchandes ont achalandé des présentoirs de cartes de vœux. Dans un supermarché au quartier Bastos à Yaoundé, deux présentoirs leur sont réservés. Le premier, d’une dizaine d’étages, expose des cartes faites à la main et tissées en paille, sous formes de case, sapin et panier à fleurs, le tout surplombé de paillettes. C’est la carte Bantou. Elle s’acquiert à 2 000 F le format A5 et à 3 000 F le A4. Un prix au moins deux fois supérieur aux cartes classiques, vendues sur le deuxième présentoir à 500 F et 800 F l’unité.  « Les cartes de vœux restent prisées. Les clients qui en achètent souhaitent généralement sortir de la logique simpliste du message. Depuis trois ans nous augmentons nos commandes », explique le responsable de vente du magasin. Une demande croissante qui permet à Cathérine Ngo Moulen, fabricante des cartes bantou, de ravitailler plus de cinq super marché de la ville, et de maintenir sa start-up à flot depuis plus de cinq ans. 
En librairie, les cartes sont toutes importées. Elles s’acquièrent à partir de 200 F. Selon les tailles de formats, le type de papier et les décorations, les prix atteignent 2 000 F l’unité. Selon Claire Martine Dong, gérante d’une librairie, la « carte a tendance à revenir dans les habitudes. Ce n’est certainement plu...

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