19e Forum de Doha : une fenêtre sur le monde

De 1500 participants en 2018, le Forum de Doha a drainé en 2019 pas moins de 4000 participants. Une palette variée de personnalités du monde politique, diplomatique, économique, mais aussi des académiciens et autres acteurs de la société civile. Cinq continents représentés pour porter les problèmes actuels qu’ils rencontrent sans fard. La capitale de l’Etat du Qatar s’impose ainsi comme un lieu incontournable pour les décideurs en ce qui concerne les enjeux internationaux actuels: terrorisme, manipulation de l’information, guerre commerciale, etc.
Difficile de passer outre l’embargo auquel le pays fait face depuis juin 2017 de la part de ses voisins : l’Arabie saoudite, le Bahreïn et les Emirats arabes unis. Officiellement, ces Etats reprochent à l’émirat qatari son immixtion dans leur politique intérieure et étrangère, sa forte proximité avec l’Iran et le soupçonnent de soutenir des groupes terroristes. Ils lui ont ainsi imposé treize conditions pour mettre terme à ce blocus. Sauf que la conséquence immédiate a été une plus grande ouverture à d’autres pays et le développement de nouveaux partenariats. Le président directeur général de Qatar Airways, Akbar Al Baker, a par exemple révélé que la compagnie aérienne dessert désormais 30 destinations, après la fermeture de 18 autres suite au blocus. L’Afrique fait partie de ces nouveaux centres d’interêt. Reprprésentée à ce rendez-vous international annuel notamment par le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, le président du Rwanda, Paul Kagamé, le Premier ministre de la Somalie, Hassan Ali Khayre et d’autres lea...