Tunisie : la dissolution du parlement envisagée

Le président Kaïs Saied a convoqué lundi dernier le président de l’Assemblée nationale et le chef du gouvernement sortant pour leur exprimer sa détermination à respecter la constitution.

Demain 20 février est la date butoir accordée au Premier ministre, Elyes Fakhfakh pour faire valider son gouvernement par l’Assemblée des représentants du peuple. Après avoir présenté samedi dernier la composition de son futur gouvernement, il s’est retrouvé devant la volte-face d’Ennahdha, le parti majoritaire à l’Assemblée nationale, lequel a annoncé son retrait alors que lui revenaient des portefeuilles comme la Santé, le Transport et l’Enseignement supérieur. Du coup, des supputations ont commencé et vont dans tous les sens. Ennahdha brandit par exemple l’idée d’une motion de censure de l’Assemblée nationale contre le gouvernement de Youssef Chahed issu de l’ancien régime, toujours en place pour gérer les affaires courantes, en attendant la validation du gouvernement de l’ère Kaïs Saied. Ce parti d’inspiration islamiste imagine l’installation d’« une équipe gouvernementale de la majorité parlementaire ». Pas question ! La loi fondamentale sera respectée à la lettre, a réitéré le chef de l’Etat à Rached Ghannouchi, le président du Parlement (par ailleurs chef de file de Ennahdha) et à Youssef Chahed au cours d’une audience lundi dernier. 
La rencontre visait, avant tout, à mettre le président de l’Assemblée nationale face à ses responsabilités et surtout de montrer que le président de la République reste le maître de la situation. Et sa boussole demeure la loi, d’où sa fermeté à affirmer que la crise actuelle ne débouchera pa...

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