PNDP – Extrême-Nord : sur les traces des bénéficiaires

C’est à l’occasion d’un voyage d’études qu’effectue la presse nationale et internationale depuis mercredi.

Il y a encore un an, le village Baba Déli, dans l’arrondissement de Mogodé, département du Mayo-Tsanaga était pratiquement vidé de sa jeunesse. Désœuvrés, les jeunes fuyaient au Nigéria voisin à la recherche d’emplois. Les plus téméraires qui restaient au terroir étaient contraints d’exercer l’agriculture rudimentaire ou l’élevage extensif tel que le faisaient leurs aïeuls et leurs ascendants. Mais dès qu’ils ont appris l’existence d’une entreprise qui avait gagné le marché de construction d’une mare artificielle dans leur village et que le bailleur des fonds, en l’occurrence le Fonds fiduciaire d’Urgence (FFU) de l’Union européenne pour l’Afrique exige le recrutement d’une main d’œuvre locale, ils sont revenus en masse. Près de 250 jeunes ont ainsi été recrutés dans le cadre de la réalisation des micro-projets à Haute intensité de main d’œuvre (HIMO). Ce sont ces micro-projets que l’équipe du Programme national de développement participatif (PNDP) Extrême-Nord qui conduit les travaux est en train de visiter depuis le 26 février 2020. C’est sous l’encadrement d’Antoine Deguem, le coordonnateur de cette structure au niveau régional.
Ici, l’équipe des journalistes a visité la mare d’eau artificielle d’une capacité de 10 000 m3 d’eau. Véritable chef-d’œuvre architectural, il a été mis en place grâce à la main d’œuvre puisée sur place. Il en est de même des ouvrages connexes que sont le château d’eau d’une capacité de 20m3, les abreuvoirs, et les forages devant ravitailler aussi bien la mare d’eau artificielle que le château d’eau, grâce à l’énergie solaire. L’élevage étant l’une des activités lucratives dans l’arrondissement de Mogodé, les bergers de 13 localités environnantes viennent abreuver leurs petits et grands ruminants à cet endr...

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